"Un geste d'amour inadapté" : une femme condamnée pour avoir tué son grand-père et "mettre fin à ses souffrances"
Une femme de 33 ans a été condamnée à cinq ans de prison avec sursis, à Lyon, jeudi 3 octobre, pour avoir mis le feu au lit médicalisé de son grand-père de 95 ans en 2020.
Elle était poursuivie pour "assassinat sur ascendant" et encourait la réclusion criminelle à perpétuité. "Toute la famille a été unanime pour dire que c'était un geste d'amour", a défendu son avocat, selon France Bleu.
Et d'ajouter : "C'est une juste peine au vu de la détresse absolue de cette famille, au vu de la situation de fin de vie de ce grand-père, au vu de ce geste d'amour inadapté. Elle a fait comme elle pouvait face à une situation dramatique".
Le grand-père était grabataire depuis plus de deux ansEn août 2020, l'accusée avait incendié le lit médicalisé du vieil homme, afin qu'il s'endorme intoxiqué par les fumées. Un acte commis "par amour" pour son grand-père dont elle était proche depuis sa naissance, pour "mettre fin à ses souffrances", selon sa famille.
L'aïeul, âgé de 95 ans au moment de son décès, était grabataire depuis plus de deux ans, et vivait au domicile de sa fille et de son gendre. En garde à vue, la petite-fille affirme qu'elle a tué son grand-père pour abréger ses souffrances à sa demande.
Mise en examen en octobre 2020, la mise en cause n'a jamais effectué une seule journée de prison. Elle était entrée libre au palais de justice, et en est sortie libre, jeudi.