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Октябрь
2024

A la recherche de sentinelles

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Lors de la dernière assemblée générale de l’association Défense et respect du Pays de Gimel, il a beaucoup été question de la rivière La Montane, mais aussi du suivi du site d’enfouissement de déchets amiantés sur Saint-Martial-de-Gimel et des étangs de Brach et de Ruffaud sur Saint-Priest-de-Gimel.

Créée en 2017, l’association a pour but la défense de la nature, de l’environnement et des paysages des trois communes.

Pollutions récurrentes

Elle s’enorgueillit de « deux victoires, selon Didier Peyrat, son président : l’abandon du projet éolien sur Saint-Priest et la condamnation d’Eyrein Industrie en 2023 suite à la pollution de La Montane en 2018.  »

La Montane qui, d’après l’association et des riverains, « a été victime de six épisodes de pollution entre le 21 juillet (première constatation) et le 7 septembre derniers, de la forte odeur chimique à la présence de mousse blanche jusqu’à la dernière cascade ! »

« DRPG a écrit au Préfet le 16 septembre pour l’alerter sur ce sujet récurrent », explique Didier Peyrat. Daniel Soularue, ancien président de Corrèze Environnement, suggère de « prendre contact avec EPIDOR (Établissement public interdépartemental de la Dordogne) qui s’occupe du schéma d’aménagement et de gestion des eaux du bassin de la Dordogne, donc de ses affluents ».

Il évoque aussi la possible création « d’une réserve naturelle régionale avec l’appui du Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine ». D’autres se soucient de « l’impact de ces nuisances sur le tourisme, très important pour Gimel. »

« Il faut éveiller l’intérêt des habitants »

Néanmoins, toutes et tous reconnaissent que les riverains réagissent très vite au moindre changement sur les eaux de La Montane. Ils conviennent qu’il faut éveiller l’intérêt des habitants, pas seulement pour La Montane, que chacune et chacun « joue ce rôle de sentinelle. L’association doit donc se faire connaître davantage. »