Les golfeurs seniors du Puy-en-Velay rayonnent à l'échelle nationale
Depuis la création du club à la fin des années 1980, ce n’était jamais arrivé. L’AS Golf du Puy a vu une de ses équipes atteindre le niveau national.
Il s’agit de son groupe seniors (plus de 50 ans) composé de Raphaël Augier, Philippe Faure, Benjamin Lachaume, Roby Lenhof, Frédéric Marcon (capitaine), Emmanuel Pointet et Alexandre Rouchon. Les sept membres ont d’abord gagné le droit de jouer la montée en faisant bonne figure lors d’un week-end de trois jours au golf de Montpensier, près de Vichy. Ils terminaient 7e sur 23, ce qui leur permettait de faire partie des 11 qualifiés pour la finale d’accession.
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Il y a deux semaines, les Ponots se retrouvaient donc au golf de La Grande Bastide, près de Grasse. Au terme d’un tournoi de quatre jours, ils ont décroché la montée en quatrième division, le premier niveau national.
La montée a été empochée grâce à un ultime succès décroché face à l’équipe des Chanalets, basée près de Valence. « Tous ces joueurs victorieux sont originaires du Puy et ont pratiqué d’autres disciplines sportives auparavant », signale leur président, Jacques Olagnol.
Le dirigeant offre plusieurs explications à cette réussite sportive. « Ce sont des gens qui ont su se rendre disponible et créer une belle cohésion. L’association a également tenu à les accompagner financièrement en déboursant près de 6.000 euros ».
Malgré les bons résultats obtenus, l’AS Golf du Puy peine encore à attirer les licenciésLe président Jacques Olagnol espère que l’accession de son équipe seniors sera « une belle vitrine pour accueillir de nouveaux licenciés ». Sa structure compte 260 sociétaires qui participent à des compétitions internes ou externes.
Mais le dirigeant constate qu’il est difficile d’attirer de nouveaux pratiquants. « Contrairement à d’autres, on ne bénéficie pas d’un effet positif après les Jeux, déplore Jacques Olagnol. Notre discipline souffre encore d’une image élitiste. »
L’AS Golf souhaite concentrer ses efforts surtout pour augmenter les effectifs de son école de golf. « Nous initions plus de 2.000 scolaires par an, mais les passerelles ont du mal à se faire. Nous aimerions passer de 25 enfants licenciés à 40.
Lucas Jacquet