Face à des conditions de travail "dégradées", ces agents municipaux du Puy-de-Dôme font grève

Un arrêt maladie d’une supérieure et deux démissions de contractuels ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Mardi 1er octobre matin, dès 8 heures, une quarantaine d’agents de la mairie de Lezoux se sont réunis pour clamer leur inquiétude et pointer du doigt leurs conditions de travail, le tout dans le cadre national d’un appel à la grève de la CGT, notamment sur la déprécarisation.

Un mouvement symptomatique 

Pour accompagner ce mouvement, Stéphanie Petelet, co-coordinatrice syndicale départementale CGT services publics 63 était présente sur place. "Nous ne jetons pas la pierre à Lezoux mais pointons la difficulté du service public à assurer son travail dans la précarité", a-t-elle souligné.

Une délégation d’agents a été reçue par le maire de Lezoux, Alain Cosson, pendant environ 1 heure. 

Il y a eu un bon dialogue, assure la co-coordinatrice. Mais la collectivité fait face aux mêmes difficultés qu’ailleurs pour maintenir un service avec un budget constant. Ce métier n’est plus attractif.

Consciente de la situation, la municipalité aurait annoncé vouloir lancer un vaste audit en interne pour améliorer le recrutement.

Contacté, le maire de Lezoux, Alain Cosson, n’a pas donné suite à nos sollicitations.

Sarah Douvizy