Finistère Atlantique : nouvelle avarie pour Lazartigue, 3 Ultims déjà en Méditerranée
Après le Maxi Banque Populaire XI, toujours en tête, et le Maxi Edmond de Rothschild lundi, Sodebo Ultim 3 a franchi dans la nuit de lundi à mardi le détroit de Gibraltar, à 4h15. Derrière, SVR Lazartigue a subi une nouvelle avarie (rupture de l’enrouleur de J2), mais continue sa route vers Antibes, tandis qu’Actual Ultim 3 se rapproche de Gibraltar et d’une Méditerranée dans laquelle le vent est aux abonnés absents.
Par ici la cartographie de la course : Finistère Atlantique 2024
La "scoumoune" pour SVR Lazartigue
Reparti lundi à la mi-journée de Cascais, port portugais dans lequel l'équipe technique s'était affairée à réparer la GV endommagée la veille, le trimaran de François Gabart a depuis subi une nouvelle avarie. Lundi 30 septembre peu avant minuit, alors que le Trimaran SVR-Lazartigue naviguait au près à 28 nœuds dans 22 nœuds vent dans le sud de l’Espagne, François Gabart a contacté son équipe à terre pour prévenir d’une rupture de l’enrouleur de J2, partie basse du câble structurel qui tient le mât. L’équipage a pu sécuriser le mât grâce aux câbles des autres voiles et inspecte actuellement l’ensemble du Trimaran SVR-Lazartigue et de son gréement. L’équipage et le bateau sont en sécurité et font route vers une zone moins ventée, à une allure moins éprouvante pour préserver le bateau. L’équipage étudie les meilleures options avec l’équipe technique pour la suite...3 Ultims en "Med"
Après bientôt trois jours de course sur la Finistère Atlantique, partie samedi à 13h de Concarneau, ils sont trois à avoir basculé en Méditerranée. Lundi à 18h12, le Maxi Banque Populaire XI (Armel Le Cléac’h) a ouvert la voie, suivi 2 heures et 16 minutes plus tard par le Maxi Edmond de Rothschild (Charles Caudrelier). Dans la nuit de lundi à mardi, à 4h15, c’est au tour de Sodebo Ultim 3 (Thomas Coville) d’avoir embouqué l’étroit passage entre l’Espagne et le Maroc (14 kilomètres), avec un retard sur ses prédécesseurs qui n’a cessé de se réduire, de moins de 100 milles ce mardi matin. [caption id="attachment_188582" align="aligncenter" width="500"] De nuit à bord de Sodebo 3 Ultim. Crédit : Finistère Atlantique.[/caption] Car les deux leaders, une fois en mer d’Alboran, qui marque l’entrée en Méditerranée, ont été considérablement ralentis dans une zone de vents faibles dont ils peinent toujours à s’extraire, séparés d’une vingtaine de milles. Des conditions qui ont cependant permis aux équipages de souffler après un passage de Gibraltar éreintant au près (une dizaine de virements de bord !). Ce qu’a confirmé dans la nuit Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild :« La journée a été animée, on a rasé les côtes marocaines d’abord, espagnoles ensuite, c’était juste sublime. Nous sommes passés au ras de Tarifa, on a vu des kitesurfeurs ! Depuis, on a changé de registre, puisque, après le vent fort, on a du vent très faible qui ne va faire que mollir. Du coup, on est en mode repos, parce qu’on ne s’est pas beaucoup reposés de la journée, on était tous à manœuvrer. Tout le monde essaie de recharger les batteries pour la suite du parcours qui va être bien compliquée. Il ne reste pas beaucoup de distance, mais c’est quand même assez long, avec pas mal de transitions. On s’accroche pour revenir sur Banque Populaire qui n’est pas si loin que ça, on espère qu’il y aura une opportunité pour se raccrocher à lui et se battre avec lui, maintenant qu’on a retrouvé le bateau à 100%. »Source : communiqué de presse de la Finistère Atlantique.