Le pont Saint-James inauguré

L’ouvrage précédent avait subi, au fil des ans, des désordres, réduisant sa résistance, et les superstructures étaient en mauvais état, avec notamment une dégradation des trottoirs. Le conseil départemental de l’Allier avait donc décidé de remplacer le pont. L’opération aura coûté 543.000 € HT, avec une prise en charge de 306.396 € par l’État et 236.604 € par le Département.

Lors de l’inauguration de mercredi dernier Véronique Pouzadoux, maire, soulignait la difficulté de mener un chantier en ville. « Mais les Gannatois et les commerçants se sont bien adaptés aux travaux », se réjouissait-elle. « Le Département n’avait pas attendu la catastrophe de Gênes pour sécuriser ses ouvrages d’art », rappelait Claude Riboulet, président du Conseil Départemental. Il reconnaissait qu’il s’agissait d’un chantier complexe et stratégique en plein cœur urbain, avec un carrefour complexe.

« C’était néanmoins un chantier simple : Véronique Pouzadoux étant chargée des routes et des infrastructures départementales, ça a facilité la coordination entre la Ville et le Département ! », ajoutait le président Riboulet.

La préfète de l’Allier Pascale Trimbach rappelait que l’État se préoccupait bien sûr de la sécurisation des ponts mais, au-delà, s’inquiétait de la sécurité routière : « Sur les routes du département, on a doublé le nombre de décès par rapport à l’an dernier. L’amélioration de la qualité des infrastructures peut améliorer les choses. »

Le public, surtout composé d’élus municipaux, communautaires, départementaux et régionaux avait suivi les orateurs jusqu’à la Halle du Champ de Foire toute proche. « C’est d’ici que partira la Voie verte », rappelait Véronique Pouzadoux. Elle traversera le futur pôle associatif, qui remplacera l’école Jean-Jaurès, et longera le Pont Saint-James avant de filer sur le quai Adrian.