Claude Bellisson, du souvenir à la poésie
Orcival. Claude Bellisson, du souvenir à la poésie. Jusqu’au 3 novembre, Claude Bellisson expose une vingtaine de ses œuvres à l’office du tourisme d’Orcival.
On y retrouve parfois la solitude de Hopper, le romanesque d’un cinéma qui n’est plus, ou les clichés sans mise en scène d’un instant passé de Brassaï. La ville est le décor simple ou magistral des êtres qui y écrivent leurs histoires d’un jour, de tous les jours. Un microcosme figé dans le temps et l’espace, comme si chacun ou chaque chose posait pour une éternité qui n’est que son quotidien.
Du cliché à la toile, Claude Bellisson fait don d’un merveilleux voyage entre un souvenir de promenade et l’image poétique qu’il en restera. C’est un prisme délectable et romanesque qu’offre l’artiste. Celui qui dit « ne pas se soucier des modes », procure, au travers d’un minimalisme d’une sensibilité touchante, les clefs d’un monde dont il est bon de se rappeler que « c’est à nous d’en écrire l’histoire ».