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Сентябрь
2024

Retour sur l'incroyable essai inscrit par Brive face à Aurillac avec Retief Marais à la conclusion en position d'ailier

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Jeudi, au moment de se présenter devant les médias, les trois-quarts brivistes avaient dit, par la bouche de Georges Shvelidze, toute la frustration ramenée de Nevers, avec ce peu de ballons qu’ils avaient eu à se mettre sous la dent.

« On a hâte de jouer face à Aurillac, d’aller chercher les couloirs pour toucher nos ailiers et avancer, comme on l’a fait à Angoulême », avait soufflé le centre briviste.

Comment les avants du CA Brive ont usé les Aurillacois avant que les trois quarts ne se régalent

Son souhait a été plus qu’exaucé ce vendredi soir avec sept essais passés aux Cantaliens. Certes, beaucoup d’essais d’avants, mais aussi un petit bijou de rugby champagne qu’aurait apprécié Michel Reynier dont la mémoire a été saluée avant le coup d’envoi par une minute d’applaudissements.Geroges Shvelidze a encore une fois été précieux.

Brive avait une mêlée à jouer dans son camp, au centre du terrain, juste derrière la ligne médiane. Carbonneau se dédoublait avec Johnson, servait Bosch qui trouvait Ferté dans le couloir droit. L’arrière briviste mettait les gaz. Shvelidze était au soutien, Dridi, lui aussi, avait suivi puis bénéficiait de l’apport de Delannoy et Usarraga, dans la continuité du jeu.

Une moisson pour Retief Marais

Le jeu, justement, se poursuivait avec Dridi, encore lui, puis Bosch qui voyait à sa gauche Johnson. Comme un diable sorti de sa boîte, Ferté était idéalement servi et n’avait plus qu’à délivrer une passe caviar à Marais… en position d’ailier.Erwan Dridi a été deux fois au soutien dans cette action de grande classe.

« J’ai simplement eu la chance d’être dans la bonne position. Tous les trois-quarts ont touché le ballon sur l’action », notait le troisième ligne aile qui a, par ailleurs, réalisé une moisson en touche.

De son côté, Pierre Henry Broncan ne semblait pas outre mesure surpris par le volume de jeu mis par ses troupes face à Aurillac. « Nos trois-quarts travaillent beaucoup la semaine. Ils savent réajuster quand c’est nécessaire. Après, c’est plus facile d’être bon derrière des avants dominateurs… »

Texte: Pascal Goumy

Photos: Cédric Nado.