Le quotidien britannique The Telegraph qualifie Clermont-Ferrand de ville "modeste" et "conviviale"
Ce n'est pas nouveau, Clermont-Ferrand dépasse les frontières. Cette fois, cap sur l'Angleterre. Et réjouissons-nous, la capitale auvergnate ne fait pas parler d'elle outre-Manche pour ses stéréotypes : son emplacement géographique reclus ou sa cathédrale noire.
Anthony Peregine, journaliste au quotidien The Telegraph, est l'auteur d'un article intitulé "An expert's honest review of every major city in France" (L'avis honnête d'un expert sur chaque grande ville française), publié mardi 17 septembre. Il vit en France et livre régulièrement ses astuces ou son avis sur des destinations de vacances dans l'Hexagone.
Dans ce papier, l'auteur dresse un portrait élogieux de la ville.
Isolé dans les montagnes du Massif central, Clermont-Ferrand domine son Auvergne, son fief, tel un monarque local.
Le journaliste développe ensuite les points emblématiques de la ville, bien connus de tous. "Le siège des pneus Michelin est ici. Il y a longtemps, Vercingétorix mit une claque à César, le pape Urbain II prêcha la Première croisade et son compatriote, Blaise Pascal, prouva la masse de l'air." Il poursuit : "Mais, rassemblée autour de la cathédrale de pierre volcanique, Clermont-Ferrand reste la grande ville de France la plus modeste et la plus conviviale."
Une "superbe ville"De quoi balayer d'un revers les clichés. Le journaliste finit son paragraphe sur la ville avec une pointe d'ironie à la British. Une convivialité apparente, "sauf sur le terrain de rugby, évidemment".
Ce n'est pas la première fois que l'Auvergne fait un fracas dans la presse britannique. En mai 2019, le même journaliste avait réalisé un reportage intitulé "Comment manger à votre guise dans la chaleureuse région française des volcans, des lacs et du fromage".
En septembre 2022, le même Anthony Peregine avait qualifié la ville de "bizarrerie : un centre important d'industrie, de sport et de religion au milieu d'un nulle part rustique. Mais c'est une superbe ville". Et nous, nous sommes fiers d'habiter dans cette "bizarrerie".
Adrien Fillon