En route vers les législatives : L'ATEL monte au créneau pour exiger la transparence des élections du 17 novembre
Lors de son Assemblée générale constitutive tenue le 19 septembre 2024, l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), composée de 110 partis et mouvements politiques, a résolu de s’opposer par tous les moyens légaux à ce qu’elle qualifie de « putsch électoral » orchestré par le pouvoir en place, dirigé par le parti Pastef. Selon l’ATEL, ces élections prévues pour le 17 novembre se dérouleront dans des conditions marquées par l'exclusion des partis d'opposition du processus de préparation, un précédent jamais vu depuis 1993 au Sénégal.
Le communiqué de l'Alliance dénonce le recours à des décrets présidentiels, en lieu et place des consultations légales avec les acteurs politiques, pour décider des modalités du scrutin. Une approche qualifiée de "cavalière" et en violation directe de l'article 2 du Protocole additionnel de la CEDEAO, qui prévoit une gestion participative et consensuelle des élections.
L'ATEL déplore également la tentative du gouvernement de légitimer cette démarche à travers des "concertations informatives", qu’elle considère comme une simple façade pour annoncer des décisions déjà prises unilatéralement. Cette méthode, selon les membres de l'Alliance, va à l’encontre des principes démocratiques de concertation et de consensus qui ont été les piliers des élections pacifiques et transparentes du Sénégal au cours des quatre dernières décennies.
Forts de leur détermination à préserver les acquis démocratiques du pays, les fondateurs de l’ATEL exigent l’ouverture immédiate de véritables concertations entre toutes les parties prenantes, où chaque acteur pourra soumettre ses propositions et participer à l’élaboration de consensus sur les questions litigieuses.
L’Alliance annonce également que son Pôle juridique a pour mission de saisir les instances judiciaires nationales et régionales, telles que la Cour d’appel, la Cour suprême, le Conseil constitutionnel et la Cour de Justice de la CEDEAO.
Dans une démarche inclusive, l'ATEL prévoit de rencontrer les autorités religieuses et traditionnelles ainsi que les représentations diplomatiques pour les informer de la situation préoccupante. Enfin, l’Alliance appelle les citoyens sénégalais à se mobiliser massivement lors d’un grand rassemblement prévu le 27 septembre 2024 à la Place de la Nation, pour exiger la transparence des élections à venir.
L'ATEL déplore également la tentative du gouvernement de légitimer cette démarche à travers des "concertations informatives", qu’elle considère comme une simple façade pour annoncer des décisions déjà prises unilatéralement. Cette méthode, selon les membres de l'Alliance, va à l’encontre des principes démocratiques de concertation et de consensus qui ont été les piliers des élections pacifiques et transparentes du Sénégal au cours des quatre dernières décennies.
Forts de leur détermination à préserver les acquis démocratiques du pays, les fondateurs de l’ATEL exigent l’ouverture immédiate de véritables concertations entre toutes les parties prenantes, où chaque acteur pourra soumettre ses propositions et participer à l’élaboration de consensus sur les questions litigieuses.
L’Alliance annonce également que son Pôle juridique a pour mission de saisir les instances judiciaires nationales et régionales, telles que la Cour d’appel, la Cour suprême, le Conseil constitutionnel et la Cour de Justice de la CEDEAO.
Dans une démarche inclusive, l'ATEL prévoit de rencontrer les autorités religieuses et traditionnelles ainsi que les représentations diplomatiques pour les informer de la situation préoccupante. Enfin, l’Alliance appelle les citoyens sénégalais à se mobiliser massivement lors d’un grand rassemblement prévu le 27 septembre 2024 à la Place de la Nation, pour exiger la transparence des élections à venir.