Pourquoi le Stade Aurillacois n'a pas pu faire tourner son effectif comme le CA Brive ?

Avoir un effectif pléthorique offre des privilèges. Celui de pouvoir laisser en tribune Carbonneau, Ferté, Johnson, Lawes, Bosch, Sadrugu ou autre Moriarty et tout de même revenir avec un point de bonus défensif lors du déplacement à Nevers, jeudi 12 septembre. « Nous, on ne peut pas faire ce que Brive fait, donc on va faire à notre sauce », reconnaît Roméo Gontinéac, entraîneur d’Aurillac.

Car, pendant que Brive s’autorisait une revue d’effectif dans la Nièvre, le Stade bataillait avec ses hommes forts pour lancer sa saison et s’offrir une solide première victoire face à Grenoble (42-19).

Quatorze Cantaliens ont disputé les trois premiers matches de la saison. Seulement quatre à Brive. Six Aurillacois ont disputé plus de 160 minutes. Aucun au CAB. Abzhandadze et Martin ont même disputé l’intégralité des 240 premières minutes du calendrier. « On n'est qu’au début de saison, ce n’est que le quatrième match, je ne pense pas qu’on parle encore de la fatigue », dédramatise Roméo Gontinéac.

Un premier bloc pour se trouver

Le groupe ne devrait d’ailleurs pas changer du tout au tout pour cette quatrième journée. Le staff est pour l’instant concentré sur une autre priorité :

On n’a pas eu l’ensemble de l’effectif qui a joué, certains attendent encore. Ça va venir, mais tout de suite, il faut qu’on trouve des automatismes avec ceux qui ont joué jusqu’à maintenant

Le Stade pourra tout de même compter sur quelques retours et quelques changements sont à prévoir, comme le retour de Cambon dans l’effectif ou la première au poste de demi d’ouverture pour Seunes, qui évolue à l’arrière depuis le début de la saison. Mais, ce n’est pas encore l’heure du repos pour beaucoup de cadres.

Jusqu’au bout de ce premier bloc de cinq matchs, le staff semble vouloir aligner la meilleure équipe à chaque rencontre. « Pour le dernier match, face à Béziers, on devra faire la meilleure équipe de tous ceux qui ont joué jusqu’à maintenant. » C’est une autre histoire. Et avant de s’y projeter, un derby attend les Cantaliens.

Mathieu Brosseau