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Сентябрь
2024

Les futurs compétiteurs, de trot, de plat et d’obstacle ont défilé devant les acteurs du secteur, à Moulins

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Avant le trophée national de cross-country, qui aura lieu ce samedi 21 septembre, l’hippodrome de Moulins a accueilli l’AQPS-Foal-Show, l’événement annuel de Galop Allier qui réunit les meilleurs poulains et pouliches de la région centre-est.AQPS, autres que pur-sang, mais pas sans valeur. Ces futurs compétiteurs, de trot, de plat et d’obstacle, parfois encore avec leur mère, ont défilé devant les professionnels : éleveurs, propriétaires et acheteurs.

Éleveurs

Plus d’une centaine de personnes étaient présentes, sans compter les enfants, c’est un peu moins que lors des trois précédentes éditions. La raison en est simple : l’hippodrome d’Auteuil rouvrait le même jour, avec les premières courses de jeunes chevaux que beaucoup ont voulu aller voir, explique Nicolas de Lageneste, éleveur et entraîneur à Vaumas. Accoudé aux barres, il assiste aux présentations moulinoises, mais suit l’actualité des courses sur son téléphone. « C’est normal d’être ici, de soutenir la manifestation, de discuter avec les autres éleveurs et les utilisateurs. »

D’autres spectateurs ont aussi un œil sur leur téléphone, Patrick Joubert (Souvigny) a un cheval qui court à Vincennes ce jour-là, Lutin des Bordes, 3 ans, élevé par Gérard Hanquiez, venu du Berry assister à l’AQPS de Moulins.À Moulins, Patrick Joubert a été rejoint par Paul Couderc (Aurillac). Ils présentent Misam, une pouliche de 2 ans, dont le troisième co-propriétaire est Emmanuel Clayeux, entraîneur à Vaumas.

Courtier

Devant les boxes, Timmy, Irlandais de 24 ans, arrive du comté de Meath, proche de la capitale Dublin. Il nous avoue, dans un excellent français, qu’il essaie d’assister à la plupart des cinq ou six shows en France, dont Moulins. Pourtant, il n’est ni propriétaire, ni éleveur, ni entraîneur. Il est courtier ou pin-hooker, en anglais. « J’achète et je revends des chevaux, c’est un métier rare en France, mais pas en Irlande où les plus-values sont moins taxés. » Et s’il compte faire à Moulins de bonnes affaires, il espère aussi « bien profiter du repas, hyper bon ici ! »Le rendez-vous de Galop Allier est aussi l’occasion de rencontrer Damien Vagnes à qui son père Bruno a transmis son élevage à Souvigny.

Fournisseurs

L’occasion aussi de discuter avec les vendeurs d’aliments. Plusieurs marques étaient présentes.Dynavena, dont l’usine est située près de Rennes, propose des aliments adaptés aux chevaux, contre les ulcères, les myosites, le stress, sans substances actives, mais avec du collagène marin et des plantes, on est sur de la phytothérapie.Edhya, ce sont plutôt des compléments alimentaires, des huiles de soin, etc., fabriqués dans le Calvados. La marque offrait un lot à chaque éleveur qui présentait un cheval, samedi.Il y avait aussi Theault, dont l’usine est située en Normandie. Ce constructeur de vans depuis 1924 a vendu 450 véhicules en 2023. Le premier modèle neuf sans option peut coûter au bas mot 50.000 €.

Rendez-vous à l’hippodrome de Moulins, ce samedi 21 septembre pour le trophée national de cross-country, dès 11 heures.