Tiens, comme on se retrouve !
Onze mois après, pile-poil, et… deux tours plus tôt, on remet le couvert au stade de la Bessade. Et le remake a toujours de la gueule. Suscitera-t-il la même ferveur, le même engouement, le même intérêt ? On se souvient que 1.200 spectateurs avaient enlacé la main courante du petit stade du Rouget pour assister, le 15 octobre dernier, à un après-midi dominical comme le football et surtout la Coupe de France en inventent parfois.
Aurillac patraque en R1, patraque sur les terrains de Saint-Etienne-de-Maurs puis de Molompize, lors des deux premiers tours, avait la tête d’un dindon de la farce. Il ne fut pas loin de laisser des plumes. On se rappelle que Kevin Manhès disposa de la cartouche pour accrocher les siens au tableau des exploits et plonger la référence du Cantal au fond du trou. Mais le gardien aurillacois Khadim Thioub sauva les apparences et comme Boris Lennon convertit la balle de qualification, Aurillac fila par un trou de souris à l’issue des tirs au but.
Un derby pour confirmerRencontrera-t-il autant de difficultés tout à l’heure avec encore un dossard de favori scotché sur le râble ? Une chose est sûre, il sait désormais où il met les pieds et ne semble pas disposé à tendre l’autre joue, à revivre une séance du même type que la précédente. Il sait aussi que Pays de Rance a des idées plein la tête.
Aujourd’hui les troupes d’Olivier Clavière, promues en R2 au prix d’un spectaculaire et brillant parcours, savent qu’à l’impossible nul n’est tenu et qu’en démontrant autant de qualités et d’envie, elles n’ont aucune raison de ne pas y croire. « Ce match arrive trop tôt », considère toutefois l’ex-technicien aurillacois dont l’effectif est, pour l’heure, amputé d’éléments talentueux.
En tout cas, ce derby a tout pour plaire. Aurillac est bien dans sa peau. Au bout d’une préparation ayant répondu aux attentes, il a bien voyagé à Domérat (0-0), avant de s’imposer à Baradel devant Brioude (3-0). Des résultats encourageants. Maintenant, chacun sait que la Coupe est une compétition d’une tout autre nature. Jérôme Galvaing disposera d’un groupe quasi complet pour effectuer ses choix.
De son côté, Pays de Rance a réussi un départ fulgurant en R2 en cartonnant le Sporting Châtaigneraie (5-0), descendu d’un étage en juin. Malgré des absents, Olivier Clavière mise sur cette exceptionnelle dynamique pour mener la vie dure à son voisin. Comme il y a un an ?
C’est donc deux formations déterminées à confirmer leurs premiers pas dans leur championnat respectif qui se retrouveront demain au Rouget. Faîtes vos jeux !
Les groupes
FC Pays de Rance. Cvétanovic-Albouze, Sallard ; Issertes, Mouminoux, Y. Leybros, Boissier, A. Serre, Gorge, Meinier, Penel, Leplat, Mestries, Marni- Sandid, Auradou, Coldefy, Laguna-Dufrechou, Martrou, Das Neves.
Aurillac FC. Thioub, Jean ; Isserte, Leymonie, J.R Leybros, F. Serre, Dione, Viars, Costa, Sebti, Meyniel, Da Silva, Bergounioux, N. Romud, Manau, M. Romud.