« J’ai soif de souffrir pour effacer » : dans les archives de l’abbé Pierre à Roubaix, la chasse aux fantômes d’Emmaüs

C’est une lettre sur feuille A4 d’un vert pâle, signée par la secrétaire de l’abbé Pierre et envoyée au préfet de police de Paris le 28 octobre 1998: quatre jours plus tôt, le fondateur d’Emmaüs célébrait une messe en la Basilique Notre-Dame des Victoires, dans le IIe arrondissement, pour le 60e anniversaire de son ordination.«Monsieur le préfet, attaque Aline Dougoud, je suis venue un peu pl...