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Сентябрь
2024

Solitaire du Figaro : l’Irlandais Tom Dolan remporte l’édition 2024, Loïs Berrehar et Gaston Morvan complètent le podium.

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Avec un temps de course de 3 jours 15 heures 18 minutes et 10 secondes sur cette 3e et dernière étape musclée, Tom Dolan s’offre, en Loire Atlantique, la plus belle des récompenses, une victoire sur La Solitaire du Figaro 2024.

Un podium convoité

Après 705 milles d’une étape de folie, Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) s’adjuge cette dernière, entre Royan et La Turballe, en 3 jours 14 heures 7 minutes et 24 secondes. Une course maîtrisée depuis le passage de South Portland Bill, en Angleterre, mais malheureusement le déficit de temps du skipper de Macif 2022 était trop important au départ de Gijón pour espérer contester la première place du marin irlandais, vainqueur de la deuxième étape entre le port espagnol et Royan. Gaston Morvan sur Région Bretagne - CMB Performance, lui aussi, n’aura pas réussi à combler les 57 minutes d’écart de la deuxième étape. Tom Dolan devient le premier Irlandais et le troisième étranger à remporter cette course mythique après le Belge Joan de Kat en 1970 et le Suisse Laurent Bourgnon en 1988.

Les mots du vainqueur

Tom Dolan : « C'était une bonne vieille étape comme dans les livres. On a eu 6-7 heures avec 30-35 nœuds sous petit spi. C'était assez engagé, c'était sympa, on était juste l'un à côté de l'autre. Quasiment tout le monde a réussi à empanner sous 30 nœuds, sans démâter, sans cocotier. Après la deuxième traversée de la Manche, encore 25-30 nœuds de vent, cette fois-ci sous gennaker. Et après, sorti de nulle part, une grosse molle en Iroise, et là, j'ai vraiment dit : Oups, ils sont partis. Je ne les voyais plus, je me suis dit, là, ça ne sent pas bon. Au moins, si je rattrape Gaston, ça va être podium. Quand j'ai vu la droite arriver, j'ai vu les nuages, je me suis dit que ça sentait peut-être bon. J’ai empanné tout de suite et je ne sais pas où ils ont fini, mais ça a un peu réaligné tout le monde.

J'ai déjà envie de revenir !

J’ai l’impression de faire une sieste et de rêver. Je ne sais pas quoi dire. Ce qu'il faut savoir, c'est qu’il y a des années de boulot derrière, de sacrifices qui se terminent comme ça. C'est fou, c'est bizarre. Je ne sais pas comment expliquer. À chaque fois que quelqu’un gagne, il dit qu’il faut avoir un peu de réussite. La petite transition dans la molle de la deuxième étape m'a permis de partir loin devant.C'est une compétition qui est addictive. Là, je viens de la gagner et j'ai déjà envie de revenir. Je pense que c'est un signe, que ça ne s’arrête jamais. Cette course, depuis des années, j'entends des gens parler de la Fastnet Race, de Sydney Hobart, mais là, on fait ça trois ou quatre fois, tu es seul, dans les mêmes conditions, sur des bateaux beaucoup plus extrêmes. Le niveau est hyper élevé, on est tous à côté l'un de l'autre pendant des jours et des jours ».

Communiqué de presse de la Solitaire du Figaro.