Le comice de la Cité des vents se déroulera le 15 septembre, sur la commune de Saint-Georges

« Vitrine de l‘agriculture locale », le comice de la Cité des vents est un rendez-vous incontournable pour les éleveurs du territoire de Saint-Flour communauté. Et il l’est tout autant pour la population qui répond toujours en nombre à cette grande fête de l’agriculture. Les organisateurs comptent souvent plus de 1.500 visiteurs.Cette année, c’est la commune de Saint-Georges qui accueillera, pour la deuxième fois de son histoire, la manifestation. Après le site de Grisols, plus rural, en 2020 qui réunissait aussi le départemental limousin, c’est au Crozatier, sur le parking de la cafétéria, que le comice de la Cité des vents s’installera le dimanche 15 septembre. Un site de près d’1 ha, volontairement proche de l’autoroute et de la ville, « pour rapprocher le grand public », explique Jean-Jacques Monloubou, le maire de la commune.

Depuis de nombreuses semaines déjà, et à quelques jours du jour J, Jean-François Cussac, président du comice depuis cinq années et agriculteur à La Chaumette, est à pied d’œuvre pour valider les dernières inscriptions, gérer les derniers préparatifs et peaufiner le programme, tout en répondant aux interrogations des éleveurs sur la tenue de l’événement, eu égard à la FCO (fièvre catarrhale ovine). Car, si pour l’heure, le territoire de Saint-Flour communauté est située en zone indemne, et qu’il y a peu de chance que ça change d’ici là, la situation n’est toutefois pas figée.

Mais malgré ce contexte sanitaire, nous avons quand même un bon taux de participation.

Une centaine de bêtes,  35 exposants

35 éleveurs y participeront et une centaine d’animaux seront présentés. S’il n’y aura pas de représentants de limousine cette année, pas disponibles à cette date, ni de poules ou de lapins, en raison de la FCO, une cinquantaine de montbéliardes et une dizaine de prim’holstein seront en lice pour le concours des races laitières. À leurs côtés, deux vaches de race simmental, qu’on n’avait pas revu au comice depuis deux ans, 33 aubrac, qui participeront, elles, au concours spécial Miss aubrac, ainsi que quelques charolaises et un élevage ovin.

Le local de l’étape, Franck Mallet, quatrième génération de l’exploitation familiale, installée sur la commune de Saint-Georges, en Gaec depuis 2002 avec ses parents, et depuis 8 ans avec son épouse, Laurence, participera à cette 43e édition du comice de la Cité des vents.

J’y ai participé une dizaine de fois en tout, surtout au début de mon installation, mais après on n’avait plus le temps. Aujourd’hui, on n’a pas bien plus le temps, mais on est poussés par nos filles ! 

explique l’éleveur qui a fait son retour sur la foire l’an dernier à Ruynes-en-Margeride. Annaelle, 16 ans, en 1ère au lycée agricole de Saint-Flour, et Eloïse, 13 ans, bien décidée, elle aussi, à prendre la voie agricole, estiment en effet que « participer à un concours, c’est valorisant et une belle reconnaissance ».Ainsi, parmi la centaine de prim’hosltein que compte le gaec élevage Mallet (qui élève également 450 porcs labellisés « porc capelin »), pour une production annuelle d’1 million de litre de lait, en a choisi quatre pour concourrir le 15 septembre. Deux génisses en fin de première lactation, 1 en début de 4e et une en fin de 2e, qu’il prépare depuis plusieurs jours. « Il faut les dresser, les tondre, les laver et les faire belle », détaille-t-il.La famille Mallet reviendra-t-elle avec des récompenses sous le bras, comme à Cournon en 2008 où elle avait fini 4e ou à Saint-Flour, la même année, Miss meilleure mamelle ? L’essentiel n’est pas là.

Si on gagne, on sera contents bien sûr, mais on y va surtout pour la convivialité avec les autres éleveurs. 

Le programme. À partir de 9 heures, concours de la miss aubrac et présentations des races charolaises et simmental. À 11 h 30, défilé de l’avenir avec les jeunes meneurs de moins de 16 ans. À 12 h 30, inauguration, suivie du repas. De 14 heures à 16 h 30, concours des races laitières. À 16 h 30, lots d’élevage. À 17 h 30, remise des prix.

Isabelle Barnérias