« Sauver une vie qu'on ne connaît pas » : une convention entre la préfecture du Cantal et l'établissement français du sang
« L’enjeu est double, a détaillé le préfet, Laurent Buchaillat au moment de signer une convention, mardi 10 septembre, avec l'Etablissement français du sang et l'Union départementale des donneurs de sang bénévoles. Il y a un enjeu symbolique pour relayer les efforts de l’Union départementale et de l’Établissement français du sang et donner une meilleure visibilité à leurs actions. Mais, il y a aussi un volet opérationnel. » La préfecture du Cantal s’est engagée, par cette convention, à faciliter la participation des agents des services de l’État, à promouvoir les collectes et sensibiliser la population ou encore à faciliter le travail des équipes lors de situations d’urgence.
Un département généreuxSurtout, cette signature de convention a été l’occasion pour l’Union départementale, par la voix de son président Albert Vinas, de rappeler que le Cantal était « un des départements les plus généreux de France, malgré une pyramide des âges qui n’était pas favorable. Un succès qui nous impose de renouveler les donneurs. On va dans les IUT, dans les lycées, mais parfois on les perd dans leur vie professionnelle ».
Pour appuyer les propos d’Albert Vinas, Cathy Bliem, directrice régionale de l’EFS, a donné quelques chiffres : « Le Cantal est le deuxième département le plus généreux selon nos indicateurs. Mais, en 2023, 1.800 donneurs ont atteint l’âge limite. Dans le même temps, nous avons enregistré 1.700 nouveaux candidats aux dons. »
Le préfet a rappelé l’importance de ce geste. « On peut tous avoir besoin d’une transfusion sanguine. Avec ce don, on va sauver une vie qu’on ne connaît pas, qu’on ne connaîtra jamais. C’est l’essence même du don. On n’a pas souvent l’occasion de sauver une vie grâce à un geste d’une extrême simplicité. »
Mathieu Brosseau