Biathlon : après Annecy, Ingrid Landmark Tandrevold se prépare pour les championnats du monde 2025 à Lenzerheide
Biathlon : Ingrid Landmark Tandrevold et la Norvège s’habituent à l’altitude
Il y a tout juste une semaine, c’est sur les bords du lac d’Annecy (Haute-Savoie) qu’Ingrid Landmark Tandrevold retrouvait la compétition après une blessure à la main qui lui a demandé six semaines d’adaptation. Troisième de la mass-start de biathlon du Martin Fourcade Nordic Festival, la Norvégienne s’était rassurée.
Pleinement guérie, la quadruple championne du monde a tout de même beaucoup appris durant cette période où elle a dû s’armer de patience : « Je me suis bien entraînée. Ce n’est peut-être pas ce qui est optimal si l’on suit le programme à la lettre mais cette période m’a fait beaucoup de bien », reconnaît-elle.
« Plus je passe du temps ici, plus je me sens à l’aise »Ingrid Landmark Tandrevold à TV2
Cette semaine, c’est en Suisse que la Scandinave et ses coéquipières ont posé leurs valises pour y effectuer un stage de préparation à Lenzerheide, site qui accueillera les prochains championnats du monde prévus du 12 au 23 février 2025. « C’est une bonne chose d’être ici et de tester la piste des futurs Mondiaux, admet la biathlète de vingt-sept ans au micro de TV2. Plus je passe du temps ici, plus je me sens à l’aise. »
« En altitude comme cela est le cas ici, il peut être un peu plus difficile de trouver la bonne vitesse, concède-t-elle. Nous nous voulons nous tester sur ce point en venant sur ce site. Nous apprenons où se situe la limite avant qu’elle ne devienne trop importante à supporter. »
Les défis de l’entraînement en altitude
Les entraînements en altitude présentent des défis uniques pour les athlètes de haut niveau. Ingrid Landmark Tandrevold et son équipe profitent de cette opportunité pour s’adapter aux conditions difficiles de Lenzerheide. L’altitude peut affecter la capacité respiratoire et la performance globale, ce qui rend crucial de tester et d’ajuster les stratégies d’entraînement.
En s’entraînant sur le site des futurs championnats du monde, les athlètes peuvent mieux comprendre les particularités de la piste et adapter leur préparation en conséquence. Cela leur permet également de se familiariser avec l’environnement et de développer des stratégies spécifiques pour optimiser leur performance lors des compétitions.
La résilience et la patience : clés du succès
La période de récupération d’Ingrid Landmark Tandrevold après sa blessure à la main a mis en lumière l’importance de la résilience et de la patience dans le parcours d’un athlète. Malgré les difficultés, elle a su tirer parti de cette période pour améliorer sa condition physique et mentale. « Je me suis bien entraînée. Ce n’est peut-être pas ce qui est optimal si l’on suit le programme à la lettre mais cette période m’a fait beaucoup de bien », a-t-elle déclaré.
Cette expérience souligne l’importance de l’adaptabilité et de la capacité à tirer des leçons des périodes de repos forcé. Les athlètes doivent souvent faire face à des imprévus et des obstacles, et leur capacité à s’adapter et à rester motivés est essentielle pour leur succès à long terme.
Les perspectives pour les championnats du monde de 2025
Avec les championnats du monde de biathlon de 2025 en ligne de mire, Ingrid Landmark Tandrevold et son équipe sont déterminées à maximiser leur préparation. Le stage à Lenzerheide représente une étape cruciale dans leur parcours vers l’excellence. En s’entraînant sur le site des futurs championnats, elles peuvent identifier les aspects à améliorer et peaufiner leurs stratégies pour être au meilleur de leur forme le moment venu.
Pour en savoir plus sur les préparatifs d’Ingrid Landmark Tandrevold et les défis de l’entraînement en altitude, consultez l’article complet sur Nordic Mag.