ProLigue : Cournon commence son championnat face à un adversaire qui lui a causé du tort la saison dernière

« Un premier match de championnat n’est pas décisif pour le classement final, mais est très important pour créer une dynamique de groupe, et si le résultat est positif, encore plus. » En une phrase, Marjan Kolev, a planté le décor du premier voyage de ses troupes, à Sarrebourg.

Une ouverture de ProLigue, à laquelle le 16e de finale de Coupe de France, perdu (29-33), mardi soir, à domicile, à la Maison de sports, face à Dunkerque (Starligue), aura servi d’ultime préparation. « C’était assez encourageant, juge l’entraîneur du HCCA. Dans la continuité de nos cinq matchs amicaux, et même en tenant compte qu’on peut jouer plus libéré, quand on est sans pression devant une équipe de niveau supérieur. Mais l’équipe a montré du caractère, ce qui va nous servir. »

Avantage psychologique pour Sarrebourg ?

Et sans doute dès ce samedi soir (20 h 30), face à des Mosellans dont le technicien cournonnais brosse un portrait quelque peu modifié par rapport à la saison passée.

« Sarrebourg est une équipe qui nous avait battus deux fois, la saison passée. Ils n’ont pas beaucoup changé, mais leurs changements ont concerné tous leurs postes clefs, donc il faut que la mayonnaise prenne. Mais je les considère comme favoris contre nous. »

Le technicien cournonnais voit deux clefs à une bonne tournure de la partie pour le HCCA, qui ne devrait pas pouvoir encore compter sur sa recrue macédonienne Mirko Mishevski, dont le dossier administratif est en attente de finalisation. « Il nous faudra proposer une défense assez solide pour ne pas leur laisser d’espaces au milieu, sinon on sera en difficulté. On ne devra pas laisser de place, par des erreurs, aux buts faciles, mais au contraire, essayer de les faire déjouer pour pouvoir jouer rapide. »

Le groupe :

Cournon d’Auvergne. Zahaf, Jamet, Defert ; Lagier Pitre, Grosjean, Engueleguele, Dourte, Houry, Musy, Gannac-Gentils, Soares, Bigard, Cornette, Laurent, Quintin. Entraîneur : Marjan Kolev.

Jean-Philippe Béal