Qui sont les deux capitaines à la tête des 107 gendarmes de la compagnie du Puy-en-Velay ?

Deux nouveaux officiers viennent de poser leurs valises pour quelques années au sein du groupement départemental de gendarmerie du Puy-en-Velay. Ils ont la responsabilité de la sécurité publique sur le tiers central du département : de Pradelles à Jullianges et de Loudes-Rosières (hors zone police nationale). Un secteur qui compte 110 communes et 65.169 habitants, découpé en quatre communautés de brigades au sein desquelles 107 gendarmes sont affectés dans 13 brigades.

C’est presque un premier poste en gendarmerie départementale pour le capitaine Mathieu Bigot, 42 ans, qui succède à la cheffe d’escadron Alexia Lhenry. Originaire du Loiret, il a découvert le métier en devenant gendarme adjoint volontaire (GAV) au sein d’un peloton de surveillance et d’intervention (Psig) à Pithiviers. Son goût du voyage l’a poussé vers la gendarmerie mobile. Il est resté sous-officier durant 8 ans dans une unité blindée à Versailles avec laquelle il a été engagé tour à tour en Bretagne sur le mouvement des Bonnets rouges, à Notre-Dame-des-Landes (Loire atlantique), en Côte d’Ivoire et au Kosovo. Il a intégré l’école des officiers de la gendarmerie nationale à Melun en 2014 avant de retourner en gendarmerie mobile en intégrant l’escadron de Verdun puis en commandant l’un des trois escadrons mobiles de Sathonay-Camp (Rhône). Des missions qui l’ont emmené à vivre jusqu’à 250 jours de déplacement par an.

Après 19 années de carrière, le spécialiste du maintien de l’ordre, père de deux jeunes enfants, souhaite donner une nouvelle orientation à sa carrière, « mener des actions dans la durée ». Il a pris le temps de découvrir la région en famille dès qu’il a eu connaissance de sa nouvelle affectation au Puy-en-Velay, en février. Il revient tout juste d’une mission de 3 mois en Nouvelle-Calédonie.

Le nouveau commandant de la compagnie de gendarmerie du Puy pourra compter sur l’expérience de son adjoint : le capitaine Sébastien Castaing, 51 ans. En poste en Haute-Loire depuis le 5 août, il est instructeur en intervention professionnelle et instructeur secourisme. « Mes objectifs sont de seconder efficacement le commandant de compagnie et de former un binôme complémentaire pour la sécurité des personnes, dans les domaines de la police judiciaire et de la sécurité routière ».

Le numéro 2 de la compagnie, originaire de Dordogne, a débuté sa carrière en 1992 à Tulle (Corrèze) avant d’intégrer l’école de gendarmerie de Montluçon (Allier). Il a enchaîné deux mutations en escadron de gendarmerie mobile à Narbonne (Aude) puis au groupe de peloton mobile de Tahiti, avant un changement de décor avec une affectation en tant que formateur à l’école de gendarmerie de Montluçon (Allier), en 2005. Il passe le concours d’officier de gendarmerie de rang en 2015 alors qu’il est adjoint au commandement du peloton de surveillance et d’intervention (Psig) de Bergerac. Sa première affectation d’officier l’emmène à Brignoles (Var) où il commande le Psig avant d’être affecté en Guyane, comme adjoint au commandant de compagnie de Matoury. Son arrivée en Haute-Loire se fait donc dans la continuité.

Céline Demars