Qu'est-ce qui attend les 3.000 élèves des écoles primaires cette année à Brive ?
C'est reparti pour un an ! Après deux mois de vacances, près de 3.000 écoliers ont pris ou repris le chemin de l'école, ce lundi 2 septembre, à Brive (Corrèze), dans les vingt-quatre écoles publiques de la sous-préfecture corrézienne. Petit tour d'horizon de ce qu'il faut retenir de cette rentrée...
Des effectifs relativement stablesComme c'est déjà le cas depuis deux-trois ans, la ville de Brive a enregistré, en ce jour de rentrée, des effectifs relativement stables. Comme l'an dernier, les vingt-quatre écoles publiques de la ville devraient accueillir, une fois les dernières inscriptions recensées, autour de 2.900 enfants : 1.850 en élémentaire et 1.050 en maternelle.
De leur côté, les quatre écoles privées accueillent un millier d'élèves environ, dont "65 % de Brivistes", a précisé Valérie Taurisson, l'adjointe en charge de la famille et de l'enseignement. "Après neuf rentrées à ne plus accepter de dérogations pour éviter la fuite des écoles du périurbain, on arrive à un équilibre sain au niveau des effectifs dans nos écoles", a souligné Frédéric Soulier, le maire de Brive.À l'heure de la récré, à la maternelle Lucie Aubrac, à Brive.
Une nouvelle cour de récré végétaliséeLa ville de Brive a poursuivi, durant l'été, son programme de transformation des cours d'école. Après la cour de l'école élémentaire Michel-Peyramaure en 2023, c'est celle de l'école Thérèse-Simonet, dans le quartier des Chapélies, qui a été entièrement rénovée.
Le chantier, d'un montant de 388.000 euros, a permis de désimperméabilisé la cour de récréation. Pour ce faire, les anciens revêtements en goudron ont été décaissés de 40 cm jusqu'à 80 cm par endroits puis remplacés par des espaces végétalisés et des enrobés drainants qui vont permettre à l'eau de s'infiltrer au maximum dans les sols.
Des espaces dédiés à la pratique sportive (basket, foot, hand) doivent encore être installés durant les vacances de la Toussaint, de même que plusieurs aménagements thermocollés (piste d'athlé, marelles, etc...).
"Avec de tels aménagements, la cour d'école n'est plus seulement un espace vide pour se défouler, mais un lieu qui intègre de la pédagogie, et des espaces pour que les élèves puissent se poser tranquillement. Ça nous change d'avant où nous n'avions que deux bancs pour deux cents enfants", s'est réjoui le directeur de l'établissement, David Somdecoste.Les écoliers de Thérèse-Simonet ont pris possession de leur nouvelle cour désimperméabilisée et végétalisée.
Travaux. La ville de Brive a consacré 870.000 euros aux travaux dans les écoles pour cette nouvelle année scolaire. Outre les 388.000 euros dédiés à la rénovation de la cour de l'école Thérèse-Simonet, 33.000 euros pour améliorer l'accessibilité des écoles et 449.000 euros ont été investis sur le bâti. Une nouvelle salle fraîche a, par exemple, été aménagée à l'école Jules-Vallès.
Des nouveaux tableaux numériquesC'est une autre des grandes nouveautés de cette rentrée dans les écoles de Brive. Afin de moderniser les salles de classe, la ville va remplacer progressivement les actuels Tableaux blancs interactifs (TBI) par des Écrans numériques interactifs (ENI).
Contrairement aux TBI qui nécessitent d'utiliser un vidéoprojecteur, les nouveaux ENI fonctionnent comme des tablettes géantes. Ils intègrent donc "directement l'ordinateur dans l'écran et permettent aux élèves d'interagir de manière intuitive avec leurs doigts ou un stylet spécifique", détaille la collectivité.
Cette bascule, qui va concerner 98 classes en tout, va commencer à se faire dans un tiers des écoles dès cette année.
À la cantine, 43 % de produits EgalimPlus de 2.000 repas sont servis aux élèves de primaire, chaque jour d'école, dans les ving et une cantines scolaires de Brive. Comme l'an dernier, 85 % des plats seront encore cuisinés "maison" par la cuisine centrale.
Pour la confection de ces repas, la ville réalise 75 % de ses achats auprès d'entreprises locales. Parmi les produits utilisés, la ville indique utiliser 43 % de produits éligibles Egalim, dont 22 % de bio et 21 % de produits labellisés.
Michaël Nicolas