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Август
2024

Un premier concours de percherons

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les jeunes co-présidents de l’association percheronne AuRA, Sylvain Favier de l’Allier et Romain Privat du Cantal, avaient depuis longtemps l’envie de promouvoir la race percheronne qu’ils affectionnent tout particulièrement depuis leur plus tendre enfance.

C’est le don de l’association attelage bourbonnais présidée par Maurice Tuizat, aujourd’hui octogénaire, qui a souhaité passer le relais en encourageant la création de cette association régionale.

Une vingtaine d’éleveurs

La race percheronne est bien développée dans l’Allier, le Puy-de-Dôme et le Cantal, un peu moins du côté du Rhône mais des élevages de Creuse sont venus grossir les rangs du concours.

Ainsi, une vingtaine d’éleveurs ont fait le déplacement avec une soixantaine de juments de petites et grandes tailles à partir de un an. À fin de la journée, une championne suprême a été désignée par un jury d’experts venu du bassin originel de la race (voir par ailleurs).

Le trophée portera le nom du fondateur d’honneur Maurice Tuizat. Il sera remis en jeu tous les ans. Un prix des bandes sera également décerné. Les co-présidents envisagent par ailleurs faire tourner le lieu du concours sur tout le territoire.

Cependant, ils ont tout naturellement choisi Cosne pour leur « mise en route », connaissant le lieu et les conditions d’accueil « très agréables ». Les élevages comptent en moyenne cinq à six juments qui paissent souvent au milieu des vaches même si tous les éleveurs ne sont pas agriculteurs. Après chaque catégorie, les juges donnent au micro le classement et les notes comprenant tous les critères de la race soit l’impression générale, l’encolure, les lignes, les membres, le corps, l’aplomb et les allures au pas et au trot.

Ce dernier doit être « à la fois souple avec de l’amplitude ». Les plus jeunes juments dont c’était le premier concours, apprennenaient les règles.