Faire revivre le château de Naucaze
L’association de sauvegarde du château de Naucaze et de son domaine (ASCND) agit depuis plus de trente ans pour la rénovation et la découverte du château. Sous l’impulsion de son président fondateur François Paus, décédé en juin 2017, elle a entrepris une recherche sur l’histoire du château.
Ce jour-là, une vingtaine de personnes assistaient à la visite guidée. L’association en a organisé sept cet été. Celle-ci permettait d’évoquer la généalogie des Naucaze, l’architecture et l’histoire du château.
Le domaine a appartenu à une grande seigneurie rurale de la Châtaigneraie, les Naucaze, et il est resté jusqu’au bout la possession de cette famille. La tour du XII e siècle est la partie la plus ancienne ; forteresse défensive, le château a subi plusieurs transformations au cours du temps et sa construction a été terminée en 1663.
L’état actuel du château est dû à un incendie accidentel provoqué lors de l’incursion d’une bande de Huguenots venue de Boisset, en 1792.
La visite de ce bâtiment, remarquable par sa taille et son architecture, est l’un des moments marquants de la visite, il est l’œuvre de compagnons tailleurs de pierres et maçons et compte parmi les cinq plus belles écuries de France du XVII e siècle.
Outre les visites guidées de l’été, l’association travaille à l’élaboration globale d’un projet à destination du public et de l’Éducation nationale, en liaison avec la communauté de communes. Ce projet comprend la visite commentée de ce lieu historique, des animations culturelles et la préservation du patrimoine naturel.
Un projet globalLes travaux de rénovation du château ont été réalisés en collaboration avec la communauté de communes de la Châtaigneraie cantalienne. Une dernière tranche de travaux de sécurisation est nécessaire pour une ouverture totale du site au public.
Créée en 1996, l’association a procédé au débroussaillage des ruines et au dégagement des délaissés de maçonnerie réalisés par des chantiers de jeunes (plus de trois cent participants). Ces chantiers ont permis, par exemple, le dégagement du dallage des écuries, recouvert de béton.