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Август
2024

“Septembre sans attendre”, “La Prisonnière de Bordeaux”, “Dreaming Walls”… Voici les sorties de la semaine !

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Septembre sans attendre de Jonás Trueba

À partir de ces drôles de prémices, Jonás Trueba compose une comédie de (peut-être) remariage absolument enchanteresse, aussi retorse que limpide en apparence, agissant comme un courant profond qui vous emporte sans crier gare au large.

La critique de Jacky Goldberg

La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy

Western amoureux ou faux polar, comédie ou mélo, La Prisonnière de Bordeaux, derrière son visage plus doux et harmonieux que les récents films de Mazuy, est lui aussi habité par le vif désir de tout foutre en l’air, de laisser s’échapper ses héroïnes condamnées. Mais la fuite est aussi un fardeau.

La critique de Marilou Duponchel

Dreaming Walls de Maya Duverdier et Joe Rohanne

Depuis la fin des années 2000, une interminable conversion en hôtel de luxe se déploie dans les couloirs du lieu qui fit jadis la gloire de l’underground. Ce que dit cette réfection, c’est la faillite de l’utopie punk. Habile mélange d’archives et de vues des appartements débordant de souvenirs, Dreaming Walls tente de ressusciter les fantômes de la contre-culture qui hantent le capitalisme en marche.

La critique de Bruno Deruisseau

Paradise Is Burning de Mika Gustafson

Poétique et lyrique par son écriture, la tendresse de Paradise Is Burning n’est en effet qu’une apparence. Le film scrute un quotidien où la joie et la liberté cohabitent avec une profonde solitude et révèlent la grande tristesse qui traverse ses personnages dans leur expérience du monde.

La critique de Ludovic Béot

La nuit se traîne de Michiel Blanchart

La cadence avec laquelle la course est engagée confère à l’ensemble une indéniable efficacité héritée d’un mélange d’influences formelles, quelque part entre une série B et une super-production de plateforme. Si l’efficacité est au rendez-vous et la réalisation de scènes d’action concluante, le film qui extirpe Mady de son quotidien pour le catapulter dans le grand bain d’une fiction tendue se trouve en revanche menacé par l’uniformité d’une mise en scène quelque peu automatique.

La critique de Marilou Duponchel