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Август
2024

Les peintures murales, richesse patrimoniale du Haut-Allier

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Lavoûte-Chilhac. Les peintures murales, richesse patrimoniale du Haut-Allier. Dans le cadre de leur partenariat, l’association Panpa et le Pays d’art et d’histoire (PAH) du Haut-Allier ont proposé, lundi 19 août, une conférence gratuite qui s’est tenue à la Maison des oiseaux à Lavoûte-Chilhac, dans un amphithéâtre totalement occupé. Le thème retenu, celui « des peintures murales dans le Haut-Allier » a été développé par Marilyne Avont, animatrice de l’architecture et du patrimoine du PAH.

L’analyse iconographique des peintures murales dans leur contexte historique et artistique a permis d’apprécier à quel point le Haut-Allier a été une terre de prédilection de ce mode d’expression artistique.

C’est plus de soixante œuvres, réalisées du XII e au XIX e  siècles, qui peuvent s’offrir aux regards des visiteurs qui ont la chance de pouvoir les admirer sur site, principalement dans ces nombreuses églises qui ont été bénéficiaires d’importants travaux de restauration. Négligées, le plus souvent masquées, ces peintures murales, parfois nommées « fresques » à tort, sont longtemps restées méconnues du public. Pour faire simple : les fresques sont des peintures délayées à l’eau, qui se font très rapidement sur un enduit frais (on dit « a fresco ») alors que la peinture murale sera réalisée sur un enduit sec (on dit « a secco »).

Sur notre territoire les fresques identifiées, datant du XII e , se situent essentiellement sur les sites de Lavaudieu (abbaye - réfectoire des moniales) et Brioude (chapelle Saint-Michel).

Les peintures murales, à l’influence byzantine pour les plus anciennes, puis à l’influence italienne ou de l’Antiquité, avec l’apparition de décorations au pochoir pour les plus récentes s’échelonnent jusqu’au XVIII e - XIX e  siècles. Leur nombre important les situe principalement dans les églises d’Auzon, Azérat, Blassac, Saint-Cirgues, Blesle, Vals-le-Chastel, Pébrac, etc. Sinon au Doyenné à Brioude.

Puis, après les importantes surfaces offertes aux peintres par l’art roman et celles plus réduites du gothique, est venu le temps du chevalet.