Comment réagir lorsqu'une personne fait un AVC ? Les conseils de la Protection civile du Puy-de-Dôme

« Osez ! le pire est de ne rien faire. » L’idéal est bien sûr de se former aux gestes de premiers secours. Si vous ne l’êtes pas, voici comment reconnaître les signes d’un AVC, accident vasculaire cérébral et comment réagir. 140 à 150.000 personnes sont victimes, chaque année en France, d’un AVC. C’est la troisième cause de mortalité. Et pourtant, un AVC peut être pris en charge et la personne sauvée en lui évitant des séquelles définitives ou une issue fatale si on appelle les secours très rapidement, dans les quatre heures.

Qu'est-ce qu'un AVC ?

L’AVC correspond à la perte brutale d’une fonction du cerveau lorsque la circulation sanguine est interrompue par un caillot qui obstrue l’artère (80 % des cas) ou lorsqu’une artère se rompt créant une hémorragie (20 %). Dans 80 % des cas, une injection permet de rétablir la victime. Si et seulement si la prise en charge intervient rapidement. Chaque minute compte !

Les signes à reconnaître

« Il faut être attentif à ces signes et dans l’idéal, mettre la victime au repos, allongée, et appeler vite le 15 », décrit Brice Jules, formateur de la Protection civile 63. « Il n’y a pas de gestuelle à proprement parler, l’essentiel réside dans la reconnaissance de ces signes : faiblesse ou paralysie d’un bras ; déformation de la face ; perte de la vision d’un œil ou des deux ; difficulté de langage (incohérence de la parole) ou de compréhension ; mal de tête sévère, inhabituel ; perte d’équilibre, instabilité de la marche ou chute inexpliquée. » Si un de ces signes apparaît de manière soudaine, isolée ou associée, même de très courte durée, il faut composer le 15 (ou le 112), ces signes imposant une alerte immédiate.

Michèle Gardette michele.gardette@centrefrance.com