À la rencontre des visiteurs et parieurs
Aujourd’hui, c’est jour de galop. Avec huit courses à partir de 13 h 30. Sur le site bellerivois, que viennent chercher les spectateurs ? Arrêt sur image parmi les anonymes de la foule à l’Hippodrome.
Michel et Ludovic (deux copains). « Nous sommes de la région, mais c’est la première fois que nous venons ici. En fait, c’est une visite en famille. On nous avait dit que le lieu était très agréable. Confirmation, c’est vraiment sympa. D’ailleurs, nous nous sommes inscrits pour la visite guidée. Par contre, côté pari, on avoue que nous n’y connaissons rien. On regarde le programme et on se demande sur quel cheval nous allons placer nos 2 €. Ce qui est sûr, c’est que l’on va rester prudent. »
Jean et Camille (papy et petite-fille). « Nous sommes ici pour notre petite-fille. Le cadre est sympa pour un jeune enfant. Quant aux paris, je ne joue jamais. » Dommage, parce qu’en s’amusant, Jean avait inscrit sur un brouillon les trois chevaux gagnants. Des regrets ? « Non, je n’aime pas les jeux d’argent. » Camille : « Dis papy, tu m’achètes un cheval ? » Jean : « On n’a pas beaucoup de place à l’appartement. »
Mireille et Danielle (époux). « Nous étions déjà venus pour la journée portes ouvertes. On n’est pas forcément parieurs, mais on cherche à comprendre comment cela se passe. La dernière fois, on s’était approché du stand où l’on donne des conseils. Ils sont vraiment pédagogiques. Là, il y a trop de monde. On va parier quand même, puis nous irons regarder le spectacle des tribunes. Quand, tout le monde se lève, c’est une vraie montée d’adrénaline. »
Shavar et Hayley (anglaises, mère et fille). « Nous avons une résidence secondaire dans le coin. Nous venons trois ou quatre fois chaque été à l’hippodrome. On aime bien l’ambiance, la restauration et le spectacle des courses. Nous sommes plutôt chanceuses. » L’an passé, Hayley a gagné sur la première course où elle a parié. « Le nom du vainqueur… Perfect Rose ! » So british, ça ne s’invente pas..
Ingrid (Elle attend Monsieur, parti chercher les gains de la première course). « On ne va pas devenir millionnaire, mais on s’amuse. En fait, c’est mon mari, Mathieu, qui s’y connaît, mais c’est moi qui choisis les numéros au final. Le nez de Monsieur, et moi, je suis le porte-bonheur. » Bingo !
Béatrice. « Je suis de passage à Vichy et je suis là avec mon petit-fils et une amie du coin. J’aime bien les chevaux. J’ai fait un peu de sauts d’obstacles, adolescente. La dernière fois que j’étais entrée dans un hippodrome, c’était il y a 50 ans, à Paris, pour un Grand prix d’Amérique. Je trouve le lieu très joli, notamment les grandes fresques murales. »
Pierre (Béglais et alerte octogénaire). « Toute première fois ici. Je suis venu pour la petite fille. C’est beau les chevaux à voir courir. Et puis, je nous ai inscrits à la visite guidée. »
Dédé. « Je suis assez fidèle du lieu. Mais la dernière fois, je n’ai fait que passer. Il y avait un monde fou. La queue partout. Même l’accès à l’hippodrome était difficile. Aujourd’hui, c’est plus cool. Je vais sur d’autres champs de courses, j’adore le milieu des paris. Mais sur l’herbe, pas dans un PMU. Rien à voir. Et je vais parier toujours à un guichet, pas à une borne, pour le contact humain. En amont, je me renseigne. Jockey, propriétaire, chevaux, côte. Pas de numéro fétiche. » Raisonné et raisonnable : « Six euros pas plus sur chaque course ! »