Pont en teck: les techniques évoluent
Contrairement aux idées reçues, pour durer et rester propre dans le temps, un pont en teck demande un minimum d’entretien, cependant, il n’a pas une durée de vie illimitée mais on fait des progrès. Texte : Albert Brel. Photos de l’auteur.
Une durée de vie limitée. Cette durée dépend de l’entretien et de la qualité du bois. On estime qu’il perd 50% de son épaisseur en 20 ans. Cette donnée est à prendre avec beaucoup de précaution. Elle dépend tout d’abord de la qualité du teck, mais aussi de sa mise en œuvre et de son entretien.
La mise en œuvre, une technique qui évolue. La technique de construction classique consiste à coller les lattes de teck sur le pont et à les visser. Les têtes de vis encastrées dans le pont sont recouvertes par des tapes. La jointure entre les lattes est assurée avec un produit spécifique, l’ensemble est ensuite poncé. C’est la technique la plus ancienne qui a toujours cours de nos jours. Toutefois, de plus en plus de chantiers l’abandonnent au profit de panneaux de teck jointés à l’origine et prêts à l’emploi. Il suffit de les découper aux bonnes dimensions et de les coller sur le pont. La qualité des nouvelles colles est telle qu’il n’est pas nécessaire de visser les panneaux.
Un entretien minimum. Le teck est un bois riche en huile (oléorésine) qui le protège naturellement. Beaucoup de plaisanciers estime que seul un nettoyage à l’eau de mer suffit pour l’entretenir et lui redonner son aspect d’origine. Il suffit d’observer les ponts pour se rendre à l’évidence, au fil des années, certains deviennent gris. La raison provient de la perte de l’huile de protection.
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