G. Courtet : « Il va falloir corriger des détails qui coûtent cher »

Pour clôturer la première rencontre de la saison, face à Annecy, Gaëtan Courtet s'est présenté en conférence de presse d'après-match.

LE PREMIER MATCH DE LA SAISON

« Ce match on l'attendait tous, on avait envie de commencer, on s'était bien préparés. On fait le match qu'il faut pour, en tout cas mener au score. Ce qu'on n'a pas réussi à faire, on a manqué quand même des grosses occasions, moi le premier, de tranchant dans le dernier geste et du coup on n'est pas à l'abri que l'adversaire marque, c'est ce qui s'est passé. C'est dommage parce qu'on leur donne un peu. C'est énervant, c'est frustrant. On ne voulait pas commencer comme ça cette première journée. Maintenant, il va falloir corriger des détails qui coûtent cher. »

UN MANQUE D’AUTOMATISMES ?

« Non, franchement sur ça. Justement, on a eu la chance de faire une préparation qu'avec ballon, pas de travail physique. Je pense qu'on avait justement un temps d'avance sur les autres équipes au niveau du jeu. On sait ce qu'on a à faire. Après, eux sont très bien venus nous chercher. On a réussi à leur faire mal dans leur dos. Et comme je disais, on n'a pas réussi à concrétiser ce qui aurait dû finir au fond. En Ligue 2, ça ne pardonne pas parce que la moindre erreur, on ne la paye cash. »

UNE ERREUR FAISANT BASCULER LE MATCH

« On savait que c'était une équipe qui, à la récupération, pouvait aller très vite. Il n'en faut pas beaucoup pour qu'ils fassent mal à leur adversaire. Ce qui s'est passé ce soir, on leur a offert. Mais en tout cas, on a joué dans ce qu'ils attendaient à ce moment-là. C'est dommage. Mais après, à 0-1, je pense qu'on peut encore le faire basculer. Je pense qu'il a manqué quand même de vraies réactions. Je pense qu'il va falloir que ça monte tranquillement. En tout cas, pas en pression. Mais même si on est mené 1-0, il ne faut pas qu'on lâche et qu'on s'arrête d'y croire. Après, le 2-0, forcément, il fait très très mal. »

DES ERREURS À CORRIGER

« Si on regarde, en termes d’occasions, on en a. Le gardien sort deux ou trois frappes. Si on arrive à mener un, voire deux zéros, parce que je pense qu'on a les occasions, ce n'est pas du tout le même match. Surtout à la maison, je pense qu'on aurait eu le public avec nous. Ce qui n'a pas été le cas ce soir, ce que je trouvais dommage, d'ailleurs. Certes, il y a quelques petites erreurs. Mais derrière, qu'un joueur chez nous se fasse siffler, je n'ai pas aimé, je n'ai vraiment pas aimé. C'est dommage, parce qu'on est à la maison. On a besoin de pousser nos joueurs et il ne faut pas que ça arrive. »

L’ABSENCE D’ENCOURAGEMENTS

« On a été prévenus. Nous aussi, on a envie d'avoir des stades pleins. On sait que le vendredi, c'est beaucoup plus compliqué pour les gens. Sur ça, on les soutient. On leur a aussi dit que c'était cool qu'il y ait une autre manière de faire. Maintenant, ce sont les groupes d'Ultras qui ont décidé ça. Ils nous avaient prévenu avant.On le savait. Encore une fois, c'était à nous aussi de les emmener avec nous. Pour ceux qui avaient envie de chanter ce soir. Mais évidemment qu'on comprend. »

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