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Август
2024

Léo Bisiaux attaque son premier Tour de l'Avenir avec l'ambition de "jouer le classement général"

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Le Tour de l’Avenir ne se trompe pas. Il n’a jamais sacré d’imposteur. Miguel Indurain, Greg LeMond ou encore plus récemment Egan Bernal, Tadej Pogacar... La liste des champions à avoir remporté le Tour de l’Avenir a fière allure. Léo Bisiaux, 19 ans, rêve, lui aussi, d’inscrire son nom au palmarès de l’épreuve considérée comme le Tour de France des moins de 23 ans.

Pour cela, le Riomois s’est entraîné dur comme fer. Chez lui, mais aussi en stage, à Tignes plus précisément, où il a passé un mois. Histoire d’augmenter sa charge d’entraînement ou encore de s’habituer à l’altitude et aux cols alpestres.

12e du Tour d’Alsace

Ensuite, le coureur de l’équipe continentale Décathlon-AG2R La Mondiale a soufflé un coup avant de raccrocher un dossard sur le Tour d’Alsace (24-28 juillet).

"C’était une belle course. Après un stage en altitude, c’est toujours compliqué de savoir comment on va réagir sur les premiers coups de pédale. La forme était plutôt pas mal, se souvient Léo Bisiaux. J’ai pu me rassurer et faire quelques efforts avant d’aborder la préparation finale. C’était bien que ce soit assez tôt avant le Tour de l’Avenir pour ne pas trop créer de fatigue et tester quelque chose de différent par rapport au Giro Next Gen où j’avais couru la semaine juste avant. Là, on a essayé de tester autre chose pour voir comment ça répondait".

Et ça a plutôt bien répondu puisque l’Auvergnat est parvenu à signer un top 10 d’étape au sommet de la Planche des Belles Filles et une douzième place au classement général. 

"Plus en forme qu’au Giro Next Gen"

Même s’il ne veut pas trop se mouiller, le Riomois vise bien plus grand sur son premier Tour de l’Avenir. "L’objectif est de jouer le classement général. Donner une place précise paraît compliqué, mais ce qui est sûr, c’est que j’aborde ce Tour de l’Avenir plus en forme que le Giro Next Gen (terminé à la 6e place). C’est plutôt de bon augure", confie celui qui devra partager le leadership de l’équipe de France U23 avec les talentueux Brieuc Rolland (Groupama-FDJ Continental) et Mathys Rondel (Tudor). 

"C’est plutôt une bonne chose d’arriver avec trois cartes comme ça, on n’aura pas trop de pression. On pourra jouer là-dessus sur les premières étapes. Après, je pense que le soir de la première étape de montagne (mercredi), les écarts seront déjà faits et on verra qui sera le plus fort. Tous les trois, on ne sera pas là à cacher nos sensations, assure Léo Bisiaux. Si on est un peu moins bien, on n’hésitera pas à se sacrifier les uns pour les autres".

Un prologue de 7 kilomètres en ouverture de bal

D’autant plus que la concurrence s’annonce féroce avec entre autre le grand favori belge Jarno Widar, le Britannique Joseph Blackmore, l’Américain Andrew August ou encore la pépite portugaise Antonio Morgado. 

"Je suis prêt à batailler tous les jours", jure le Riomois. Ça commence ce dimanche avec un prologue de sept kilomètres du côté de Sarrebourg, qui apportera quelques premières indications sur les états de forme des uns et des autres. Avant que les choses sérieuses commencent mercredi avec la première grosse étape de montagne. 

Nicolas Calvet