Remis en liberté, le marginal s'en était pris verbalement à des policiers

Les faits se sont déroulés jeudi dernier, en tout début d'après-midi, alors qu'une patrouille de la brigade anticriminalité venait de déposer des collègues dans la rue Saint-Gilles. L'individu, défavorablement connu des services de police, s'est alors dirigé vers l'équipage en les insultant. Il leur a reproché d'être à l'origine d'une peine de détention ferme qui l'avait récemment envoyé en prison.

Les policiers ont tenté de le calmer et l'ont invité à poursuivre son chemin sans faire davantage d'histoires. Mais ce dernier ne l'a pas du tout entendu de cette oreille et a poursuivi ses propos injurieux. Les policiers ont, par conséquent, décidé de l'interpeller. Le trentenaire s'est alors rebellé, mais a finalement été conduit au poste de police.

Au cours de son audition, le mis en cause a minimisé les faits. Après 48 heures de garde à vue, il a été déféré au tribunal. Le juge des libertés et de la détention l'a placé en détention provisoire pour deux jours, en attendant de le juger dans le cadre d'une comparution immédiate, lundi 5 août. La présidente du tribunal a ordonné une expertise psychiatrique et a renvoyé l'affaire à l'audience du 29 août. En attendant, le trentenaire a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.

Céline Demars