Ousmane Sonko: « Nous avons trouvé un Etat en ruine et les Sénégalais en sauront quelque chose dans les jours à venir”
Le chef du gouvernement a donné le ton lors de la Journée nationale de l’arbre à Dakar, en plantant à titre symbolique un arbre dans la localité de Patte d’Oie avant-hier, samedi 3 août 2024.
A l’occasion, le Premier ministre Ousmane Sonko a esquissé un premier bilan de la situation du Sénégal, plus de trois mois après l’arrivée au pouvoir de son gouvernement le 02 avril 2024. Sans ambages, il a fait savoir qu’« Aujourd’hui, nous avons trouvé un Etat en ruine et les Sénégalais en sauront quelque chose dans les jours à venir».
Le Premier ministre a ainsi promis que le gouvernement dévoilerait bientôt l’état réel du pays et les vérités cachées. « C’est un dressage de l’état des lieux et quand nous aurons fini, pour ne pas dire que nous avons presque fini, nous dirons au Sénégal de manière transparente : voilà ce qu’on vous a caché, voilà la situation du pays et toutes les conséquences qui en découlent seront tirées».
Cette transparence est, selon lui, essentielle pour restaurer la confiance des citoyens. Le Premier ministre Ousmane Sonko a par ailleurs insisté sur le fait que le silence actuel du gouvernement n’était pas un signe d’inaction mais le résultat d’un travail méthodique et sérieux. « Comme je l’ai dit l’autre jour, nous dirons aux Sénégalais ce qui se passe, notre silence ne doit pas être interprété autrement».
Dans la même dynamique, Ousmane Sonko a également fait part de mesures correctives entreprises par son gouvernement pour éviter des situations insolubles et pour jeter les bases d’un futur stable. « Au même moment où nous faisons cet exercice, nous avons fait un travail très profond de rattrapage sur un certain nombre de choses qui, si elles n’avaient pas été corrigées, auraient pu nous conduire tout droit vers la catastrophe».
Pour autant, a-t-il expliqué, son gouvernement travaille à établir des fondations solides pour une gouvernance efficace et durable : « En même temps, nous avons travaillé à jeter les bases des fondamentaux qui nous permettent, sur le plan de la gouvernance, de réduire le train de vie de l’État et de prendre des mesures pour commencer à soulager les Sénégalais par rapport au coût de la vie».
Ousmane Sonko a aussi mis en avant les efforts du gouvernement pour attirer des investisseurs et des partenaires internationaux, tout en assurant que les actions entreprises visent exclusivement à servir les intérêts du peuple sénégalais. «Nous sommes en train juste de réinitialiser le logiciel qui n’était pas bon, de remettre les fondations pour pouvoir mettre des briques et avoir un bâtiment solide», a-t-il dit dans une sorte de métaphore architecturale.
Le Premier ministre et président de Pastef-Les Patriotes a souligné par ailleurs la nécessité de rester concentré sur les objectifs fixés, malgré les critiques. Aussi a-t-il rappelé que ceux qui critiquent « ont déjà montré ce dont ils étaient capables, tant pour ce qu’ils ont réussi que pour ce qu’ils ont échoué » et que « l’histoire en garde un souvenir encore très frais».
Raison suffisante pour encourager à son avis les jeunes à rester concentrés sur le cap établi, à soutenir les leaders en place et à ne pas chercher à profiter du pouvoir pour un enrichissement personnel.
Et de conclure : «Nous ne cherchons pas à profiter du pouvoir, et nous ne tolérerons aucun acte d’enrichissement personnel dans cette gouvernance. Nous sommes là pour servir, pour rendre service à ceux qui le méritent».
SudQuotidien
A l’occasion, le Premier ministre Ousmane Sonko a esquissé un premier bilan de la situation du Sénégal, plus de trois mois après l’arrivée au pouvoir de son gouvernement le 02 avril 2024. Sans ambages, il a fait savoir qu’« Aujourd’hui, nous avons trouvé un Etat en ruine et les Sénégalais en sauront quelque chose dans les jours à venir».
Le Premier ministre a ainsi promis que le gouvernement dévoilerait bientôt l’état réel du pays et les vérités cachées. « C’est un dressage de l’état des lieux et quand nous aurons fini, pour ne pas dire que nous avons presque fini, nous dirons au Sénégal de manière transparente : voilà ce qu’on vous a caché, voilà la situation du pays et toutes les conséquences qui en découlent seront tirées».
Cette transparence est, selon lui, essentielle pour restaurer la confiance des citoyens. Le Premier ministre Ousmane Sonko a par ailleurs insisté sur le fait que le silence actuel du gouvernement n’était pas un signe d’inaction mais le résultat d’un travail méthodique et sérieux. « Comme je l’ai dit l’autre jour, nous dirons aux Sénégalais ce qui se passe, notre silence ne doit pas être interprété autrement».
Dans la même dynamique, Ousmane Sonko a également fait part de mesures correctives entreprises par son gouvernement pour éviter des situations insolubles et pour jeter les bases d’un futur stable. « Au même moment où nous faisons cet exercice, nous avons fait un travail très profond de rattrapage sur un certain nombre de choses qui, si elles n’avaient pas été corrigées, auraient pu nous conduire tout droit vers la catastrophe».
Pour autant, a-t-il expliqué, son gouvernement travaille à établir des fondations solides pour une gouvernance efficace et durable : « En même temps, nous avons travaillé à jeter les bases des fondamentaux qui nous permettent, sur le plan de la gouvernance, de réduire le train de vie de l’État et de prendre des mesures pour commencer à soulager les Sénégalais par rapport au coût de la vie».
Ousmane Sonko a aussi mis en avant les efforts du gouvernement pour attirer des investisseurs et des partenaires internationaux, tout en assurant que les actions entreprises visent exclusivement à servir les intérêts du peuple sénégalais. «Nous sommes en train juste de réinitialiser le logiciel qui n’était pas bon, de remettre les fondations pour pouvoir mettre des briques et avoir un bâtiment solide», a-t-il dit dans une sorte de métaphore architecturale.
Le Premier ministre et président de Pastef-Les Patriotes a souligné par ailleurs la nécessité de rester concentré sur les objectifs fixés, malgré les critiques. Aussi a-t-il rappelé que ceux qui critiquent « ont déjà montré ce dont ils étaient capables, tant pour ce qu’ils ont réussi que pour ce qu’ils ont échoué » et que « l’histoire en garde un souvenir encore très frais».
Raison suffisante pour encourager à son avis les jeunes à rester concentrés sur le cap établi, à soutenir les leaders en place et à ne pas chercher à profiter du pouvoir pour un enrichissement personnel.
Et de conclure : «Nous ne cherchons pas à profiter du pouvoir, et nous ne tolérerons aucun acte d’enrichissement personnel dans cette gouvernance. Nous sommes là pour servir, pour rendre service à ceux qui le méritent».
SudQuotidien