Les parricides dans le Cantal au 19 e siècle
Lascelle. Les parricides dans le Cantal au 19 e siècle. Jean-Pierre Serre, historien, a su retenir l’attention d’une vingtaine de personnes réunies dans la salle de la mairie pour assister à la conférence « Les parricides dans le Cantal au XIX e siècle ».
Cette conférence était organisée au profit de la restauration du retable du Sacré-Cœur de Jésus dans l’église Saint-Cyr-Sainte-Julitte à Saint-Cirgues-de-Jordanne.
Le parricide, considéré comme le crime suprême, est de l’Ancien régime aux débuts de la V e République sanctionné avec une vigueur extrême et un cérémonial des plus particuliers. Le condamné est conduit à l’échafaud, en chemise, pieds nus, le visage couvert d’un voile noir. Seul changement notable : la main qui avait porté la mort, maintenue coupée dans le code criminel napoléonien de 1810, disparaît en 1832.