La fête de la batteuse célèbre ses 30 ans
Bourbon-l’Archambault. Fête de la batteuse dimanche 11 août. Dimanche 11 août, l’association des Amis du Vieux Bourbon attend, au lieu-dit « le Vieux-Louisot » (suivre le fléchage depuis la route Bourbon-Ygrande), la foule des nostalgiques de l’agriculture familiale bourbonnaise des années 1950. Mais aussi et surtout des curieux, des enfants et adolescents notamment, qui n’ont jamais vécu l’essor du machinisme agricole d’après-guerre.
Les organisateurs marqueront les trente ans de cette fête de la batteuse, un anniversaire qui ne passera pas inaperçu !
En cours de matinée, mais surtout l’après-midi, jeunes et moins jeunes paysans se relayeront autour du couple tracteur batteuse formé grâce à l’immense courroie d’entraînement. Et c’est avec un mélange d’émotion et de curiosité parmi le public que l’antique machine, bien entretenue par Albert Périnaud, crachera les graines de céréales d’un côté, les balles soufflées sur le côté d’un autre et la paille mise en bottes par la presse, autre mécanique activée par le tracteur.
Le public, que l’on attend nombreux dès 7 heures pour participer aux randonnées balisées sur les chemins de Bourbon, de Franchesse, de Saint-Plaisir et d’Ygrande (à pied, à VTT, à cheval, en attelages, à vieux tracteurs), pourra déjeuner, puis dîner à la table de batteuse. À 16 h 30, l’ensemble de musique trad « les Feux Figots » fera danser autour de lui.
Parmi les nouveautés de cette fête, on pourra se passionner devant une presse haute densité, une charrue balance et des routières d’autrefois. Entre-temps, on se passionnera sur les stands d’exposants, devant les animaux de trait, les expositions de tracteurs et véhicules anciens. L’animation de la journée sera assurée par Valérie Jeanthon.
Entrée gratuite à cette fête promise au succès. Parking sur place (stationnement interdit sur le chemin communal d’accès au Vieux-Louisot), buvette, pâtés aux patates et piquenchâgnes à emporter.
L’un des premiers actes de cette fête consiste à récolter les gerbes de blé, toujours avec des moyens d’époque. Les Amis du Vieux Bourbon ont mis en service la moissonneuse-lieuse pour confectionner les gerbes que l’on battra dans quelques jours. Les exploitants du Vieux-Louisot ont remonté le temps en quittant la moissonneuse-batteuse actuelle pour confectionner les « terziaux » d’autrefois.