Equipe de France de hand: l'Angola, pour la première place et au-delà
"On n'est pas venues chercher la +qualif+, on est venus chercher autre chose", affirmait dans la zone mixte de l'Arena Paris Sud la capitaine Estelle Nze Minko sitôt poinçonné, contre le Brésil (26-20), le billet pour la phase finale disputée à Villeneuve-d'Ascq.
En l'occurrence un deuxième titre olympique, trois ans après celui de Tokyo, qui passera d'abord par un quart de finale souhaité le plus abordable possible en terminant à la première place de la poule B.
L'objectif clairement affiché par le sélectionneur Olivier Krumbholz quand il a eu le droit de choisir, au moment du tirage au sort, ce groupe plutôt que l'autre, plus relevé avec la présence des trois nations scandinaves (Norvège, Suède et Danemark).
La tête sera verrouillée en cas de succès contre l'Angola, une équipe athlétique jouant beaucoup de duels individuels, qui avait posé des problèmes aux Françaises en ouverture du Mondial-2023 (30-29) et a battu à Paris l'Espagne (26-21) avant de tenir en échec la Hongrie (31-31).
La situation dans la poule A, où les six équipes se tiennent en deux points, rend hasardeux le jeu des pronostics quant à l'adversaire en quarts des Bleues, qui entendent aussi profiter des deux dernières rencontres (suivra l'Espagne samedi) pour "continuer à travailler, améliorer tout ce qu'on peut améliorer" selon Krumbholz.
"Car il n'y aura pas de deuxième chance en quart de finale: il va falloir qu'on soit tout de suite le plus performant possible parce que même si on fait premier, je pense qu'on jouera une équipe très forte", a ajouté le sélectionneur, privé contre les Angolaises de Sarah Bouktit (épaule), remplacée par Oriane Ondono.
Méline Nocandy (visage) et Hatadou Sako (adducteurs), forfait contre le Brésil, sont elles toujours hors du groupe.
Malgré une notable montée en puissance, les Bleues ont encore commis contre le Brésil quelques imprécisions en attaque et laissé des espaces en défense, et les deux derniers rendez-vous peuvent aussi servir pour affûter quelques armes tactiques.
"Le staff va peut-être préparer des choses, faire un peu plus de "1-5" (une défenseuse avancée devant les autres), en attaque essayer d'autres combinaisons", selon Nze Minko.
"Il y a plein de choses à faire, et on va pouvoir les faire avec un peu plus de sérénité", a-t-elle ajouté.