Dans les pas des pieux chevaliers : Les Templiers et les Hospitaliers en Corrèze
Les moines soldats du Moyen Âge continuent d’alimenter les mythes et les légendes. Les traces de leur présence en Corrèze lèvent le voile sur la vie des Templiers et des Hospitaliers. Une exposition photographique itinérante, visible à l’office de tourisme de Brive jusqu’au 27 juillet, laisse découvrir aux habitants et aux touristes, les sites qui ont accueilli les Templiers et les Hospitaliers, le long de la Vézère. L’exposition qui parcourt les sites du réseau tout l’été, montre les particularités de chaque lieu.
« Tous ces efforts pédagogiques, expositions, podcast ont pour objectif de valoriser un patrimoine très riche tombé pour la plupart dans l’oubli, afin d’y faire venir les touristes »
Grâce à un réseau de dix-huit sites privés ou publics, les passionnés d’histoire découvrent les secrets de la vie de ces ordres. Les traces du passage des Templiers et des Hospitaliers au 14e siècle parsèment le territoire : commanderies, églises, ou encore grange.
Fontaine miraculeuse« C’est une chance unique de pouvoir visiter ces lieux qui pour certains n’avaient jamais été ouverts au public, comme la commanderie de Varetz », poursuit l’initiateur du projet, qui rappelle que la Corrèze possède un patrimoine très diversifié. « De la Haute Corrèze au Périgord Noir, les sites sont complémentaires. En amont de la Vézère, il y a beaucoup plus de symboles dessinés sur les pierres, qui nous content l’histoire de ces chevaliers mythiques .»
La présence des Templiers et des Hospitaliers en Corrèze était déjà mise en avant à la chapelle de Curemonte ou à la commanderie de Condat-sur-Vézère. S’y rajoutent de nouveaux sites : le prieuré de Soudaine-Lavinadière, la fontaine miraculeuse de Saint-Robert, les églises de Lestard avec son toit de chaume, de Chavanac, ou de Courteix.
Une densité importante en Corrèze, car ces moines soldats avaient besoin de « bases arrière » lors des Croisades : « Ces commanderies ont été construites sur des terres données par les seigneurs locaux, Hautefort, Turenne ou Ventadour. Ils s’y sont installés car il existait des vignobles qui intéressaient beaucoup les moines », raconte Marc-Olivier Agnès. Une histoire très riche qui a marqué la Corrèze de son empreinte.
Marie Chazelas