Pénurie de sucre à Niague : Les boutiquiers cachent leur stock et laissent les consommateurs en détresse
Depuis l'annonce de la baisse du coût de la vie au Sénégal, une pénurie de sucre sévit dans plusieurs localités du pays, particulièrement dans la région de Dakar. À Niague, une localité située dans le département de Rufisque, trouver du sucre est devenu une véritable épreuve. Les boutiquiers qui en disposent sont rares, et dans le quartier HLM, seuls quelques sachets de sucre cristallisé de 100 FCFA sont disponibles dans une seule boutique.
Les consommateurs, désespérés par cette situation, alertent le gouvernement sur les difficultés qu'ils rencontrent.
Mamadou Diop, un habitant de Niague, exprime sa frustration : « Depuis l'annonce de la baisse des prix, c'est devenu un cauchemar pour nous de trouver du sucre. Les enfants en ont besoin pour le petit-déjeuner, mais nous passons des journées entières à chercher sans succès », a-t-il dénoncé.
Aïssatou Ndiaye, une mère de famille, partage son expérience : « C'est incompréhensible. Avant, je pouvais acheter du sucre dans presque toutes les boutiques de notre quartier. Maintenant, je dois parcourir plusieurs kilomètres pour trouver ne serait-ce qu'un petit sachet. Le gouvernement doit faire quelque chose », regrette-t-elle.
Du côté des commerçants, la situation est tout aussi préoccupante. La baisse du prix du sucre décidée par le gouvernement ne leur permet pas de tirer profit des stocks déjà acquis avant l'entrée en vigueur de cette mesure. Pour éviter des pertes, certains préfèrent garder leurs stocks dans leurs magasins.
Cheikh, un boutiquier de Niague, explique : « Nous avons acheté du sucre à un certain prix, et maintenant, avec cette baisse, nous serions obligés de vendre à perte. Ce n'est pas viable pour nous. Nous préférons garder notre stock en espérant que les choses s'arrangeront », a-t-il souligné.
Adama Sow, un autre commerçant, ajoute : « Cette décision du gouvernement, bien qu'elle soit censée aider les consommateurs, nous met dans une situation délicate. Nous devons également survivre et subvenir à nos besoins. Si nous vendons à perte, comment allons-nous faire ? », se demande-t-il.
Le gouvernement est donc face à une double pression : celle des consommateurs qui demandent une disponibilité accrue du sucre à des prix abordables, et celle des commerçants qui craignent des pertes financières. Une solution équilibrée et durable est nécessaire pour résoudre cette crise sans pénaliser une partie de la population.
Birame Khary Ndaw
Les consommateurs, désespérés par cette situation, alertent le gouvernement sur les difficultés qu'ils rencontrent.
Mamadou Diop, un habitant de Niague, exprime sa frustration : « Depuis l'annonce de la baisse des prix, c'est devenu un cauchemar pour nous de trouver du sucre. Les enfants en ont besoin pour le petit-déjeuner, mais nous passons des journées entières à chercher sans succès », a-t-il dénoncé.
Aïssatou Ndiaye, une mère de famille, partage son expérience : « C'est incompréhensible. Avant, je pouvais acheter du sucre dans presque toutes les boutiques de notre quartier. Maintenant, je dois parcourir plusieurs kilomètres pour trouver ne serait-ce qu'un petit sachet. Le gouvernement doit faire quelque chose », regrette-t-elle.
Du côté des commerçants, la situation est tout aussi préoccupante. La baisse du prix du sucre décidée par le gouvernement ne leur permet pas de tirer profit des stocks déjà acquis avant l'entrée en vigueur de cette mesure. Pour éviter des pertes, certains préfèrent garder leurs stocks dans leurs magasins.
Cheikh, un boutiquier de Niague, explique : « Nous avons acheté du sucre à un certain prix, et maintenant, avec cette baisse, nous serions obligés de vendre à perte. Ce n'est pas viable pour nous. Nous préférons garder notre stock en espérant que les choses s'arrangeront », a-t-il souligné.
Adama Sow, un autre commerçant, ajoute : « Cette décision du gouvernement, bien qu'elle soit censée aider les consommateurs, nous met dans une situation délicate. Nous devons également survivre et subvenir à nos besoins. Si nous vendons à perte, comment allons-nous faire ? », se demande-t-il.
Le gouvernement est donc face à une double pression : celle des consommateurs qui demandent une disponibilité accrue du sucre à des prix abordables, et celle des commerçants qui craignent des pertes financières. Une solution équilibrée et durable est nécessaire pour résoudre cette crise sans pénaliser une partie de la population.
Birame Khary Ndaw