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Июль
2024

Comment réagir en cas d’arrêt cardiaque ? Les conseils de la Protection civile du Puy-de-Dôme

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Se rappeler que tout ce que l’on peut faire pour aider une victime sera autant de facteurs qui aideront les services de secours. L’idéal est bien sûr de se former aux gestes de premiers secours. Si vous ne l’êtes pas, voici comment réagir face à une personne victime d’un arrêt cardiaque. 40.000 personnes en France sont victimes chaque année d’un arrêt cardiaque. Un quart a lieu dans un espace public.

4 minutes. En cas d’arrêt cardiaque, le temps est clé. Après 4 minutes, le taux de survie baisse de 10 % chaque minute. Il est donc essentiel que les témoins d’un arrêt cardiaque appellent les secours et commencent la réanimation.

Infarctus. Devant une douleur thoracique en étau et diffusant dans les bras et mâchoires ou en présence de signes moins caractéristiques : douleur isolée d’un bras, malaise… N’hésitez pas à appeler le 15 ou le 112.

Que faire. Si la victime a perdu connaissance et ne respire plus, vous devez appeler les secours ou les faire appeler. Puis on l’allonge sur le dos et il faut procéder immédiatement au massage cardiaque. Si l’on dispose d’un témoin, on l’envoie chercher un défibrillateur cardiaque et on commence le massage cardiaque.

Compressions thoraciques. « Les compressions thoraciques permettent d’oxygéner les organes en rétablissant une circulation artificielle », précise Brice Jules, formateur à la Protection civile 63. La victime est installée en position horizontale, sur le dos, sur un plan dur (sol, table…). On se place à genoux au plus près d’elle (adulte) ; on dénude sa poitrine, place le talon d’une main au centre de la poitrine, sur la ligne médiane, sur la moitié inférieure du sternum ; on place l’autre main sur la première en entrecroisant les doigts ; on tend les bras et verrouille ses coudes et on réalise des compressions thoraciques d’une profondeur d’environ 5 cm.Les compressions thoraciques permettent d’oxygéner les organes en rétablissant une circulation artificielle. Un adolescent voire un enfant peuvent apprendre ces gestes. « Staying alive ». Un petit truc pour avoir le rythme : chanter dans sa tête « Staying alive » (des Bee Gees) : soit environ 100 à 120 compressions par minute. Maintenir ces compressions jusqu’à l’arrivée des secours ou d’un défibrillateur cardiaque. On ne laisse jamais une victime seule. 

Devenir citoyen-sauveteur

Le site stayingalive.org ou l’application mobile gratuite permet de créer une communauté avec une mission : « Sauver des vies. » On s’inscrit (formé ou pas aux gestes de premier secours) et cela permet de faire partie de la communauté des citoyens-sauveteurs qui, une fois inscrits, sont avertis en cas d’arrêt cardiaque à proximité de chez eux. L’application permet également de trouver les défibrillateurs les plus proches et d’en signaler de nouveaux.

Où se former pour les particuliers. Prévention et secours civique de niveau 1 (PSC1), dans le Puy-de-Dôme : Protection civile, 04.73.27.21.67, Le Cendre ; La Croix-Rouge 04.73.92.68.55 ; la Croix-Blanche, 04.73.61.70.50. Association nationale des premiers secours, www.anps.fr. Union départementale des sapeurs-pompiers, 04.73.98.80.54. Ordre de Malte, www.ordredemaltefrance.org. Et aussi sauveteur secouriste du travail (SST) dans le milieu professionnel.

Michèle Gardette michele.gardette@centrefrance.com