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Июль
2024

EN DIRECT. Jean-Luc Mélenchon approuve l’option Huguette Bello pour Matignon

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Les tractations se poursuivent depuis cinq jours au sein du Nouveau Front populaire, arrivé en tête des législatives mais sans majorité absolue, pour s’accorder sur le nom d’un (ou d'une) potentiel Premier ministre. Celui d’Huguette Bello a surgi, vendredi 12 juillet au soir, comme prétendante pour Matignon - mais n’a pas encore été validé par tous. La désunion qui gagne le camp présidentiel a suscité l’agacement d’Emmanuel Macron, qui a déploré un "spectacle désastreux". La droite, elle, aussi se déchire sur la proposition du président de former une "coalition" Républicaine.

Les infos à retenir

⇒ Les communistes et LFI poussent le nom d’Huguette Bello pour le poste de Premier ministre

⇒ Rachida Dati s’exprime en faveur d’une coalition de la droite républicaine avec le camp présidentiel

⇒ Gabriel Attal devrait être élu à la tête du groupe Renaissance aujourd’hui

Mélenchon approuve l’option Huguette Bello pour Matignon

Et si c’était elle ? Depuis hier soir, communistes et Insoumis mettent la pression sur le Parti socialiste en poussant pour l’option Huguette Bello à Matignon. La présidente du conseil régional de La Réunion, et ancienne députée du groupe communiste, "a effectivement l’étoffe, l’épaisseur pour pouvoir remplir cette fonction" de Première ministre d’un gouvernement de gauche, a assuré le patron du PCF, Fabien Roussel, sur BFMTV.

Jean-Luc Mélenchon a lui aussi approuvé cette "solution" qui "ferait honneur à tous", avec une "femme racisée et féministe antiraciste". Huguette Bello, 73 ans, est proche des Insoumis et figurait sur leur liste aux Européennes. Selon le triple candidat à l’élection présidentielle, "Insoumis, communistes et verts", "trois formations au moins sont d’accord" pour soutenir cette candidature pour Matignon.

Les socialistes, eux, défendent la candidature de leur premier secrétaire, Olivier Faure. Huguette Bello, "c’est une proposition sérieuse pour des gens qui ne veulent pas gouverner", réagit une source socialiste. "Le vrai sujet va devenir Faure ou Mélenchon."

@lexpress

???? Qui sera Premier ministre ? C’est la question que tout le monde se pose. Mais ce n’est pas la bonne. Notre journaliste Olivier Pérou, du service Politique de L’Express, vous explique. #politique #france #législatives #macron #newsattiktok #tiktokacademie #Sinformersurtiktok #newsattiktok

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Un "Conseil national" du PS ce samedi

Le Parti socialiste tient un "conseil national" ce samedi pour soumettre une proposition aux "partenaires" de la coalition de gauche et des "modalités de désignation". "A ce stade, "le PS constate qu’il n’y a pas de consensus général qui se dégage au sein du Nouveau Front populaire", notamment sur le nom d’un potentiel Premier ministre, souligne l’eurodéputé Pierre Jouvet, secrétaire général du parti.

Rachida Dati veut "soutenir une coalition"

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a appelé vendredi la droite républicaine, nouveau nom du groupe LR à l’Assemblée, à soutenir une coalition avec le camp présidentiel, dans un entretien au journal Le Parisien. "Nos électeurs ne nous pardonneront pas d’avoir refusé la main tendue par le président de la République alors qu’il s’agit d’éviter le chaos du pays", a-t-elle ajouté.

Le nouveau président du groupe LR à l’Assemblée, Laurent Wauquiez, a quant à lui rejeté d’emblée le principe "d’une coalition gouvernementale", mais laissé la porte ouverte à un "pacte législatif". Il s’articulera autour de "propositions de loi qui seront mises sur la table de l’Assemblée nationale pour répondre aux problèmes du pays sans attendre" et dont la priorité sera "la revalorisation de la France qui travaille", a-t-il détaillé.

L'élection d'Attal à tête du groupe Renaissance à l'Assemblée prévue aujourd'hui

Une énième élection se déroule ce samedi. Gabriel Attal est pour l’heure le seul candidat pour prendre la tête du groupe Renaissance - particulièrement affaibli - à l’Assemblée, malgré des ambitions un temps attribuées à Élisabeth Borne et Gérald Darmanin. Il propose de renommer le groupe "Ensemble pour la République", dans une volonté de le rendre "incontournable" pour dégager des "majorités de projets et d’idées".

Le camp présidentiel tente de s’unir derrière son chef de campagne, mais il cache péniblement certaines dissensions sur la stratégie politique, entre mains tendues à droite ou à gauche. Emmanuel Macron a d’ailleurs déploré le "spectacle désastreux" donné par son camp ces derniers jours durant une réunion des ténors à l’Elysée, vendredi. Gérald Darmanin se serait également agacé, dans un message adressé au groupe, affirmant que cette élection ne réglerait ni "la ligne politique" ni "le fonctionnement du parti".