Tentative d’assassinat : Un collaborateur de Mimran tente d’égorger sa femme et risque la perpétuité
Le Grand Panel- Philippe Aimé Trepe est accusé d’avoir essayé d’assassiner sa femme Joëlle Kouagnou. Face à la chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye, ce consultant international et collaborateur du propriétaire de la compagnie sucrière sénégalaise, Mimran a nié les faits. Selon lui, il ne faisait le poids face à sa femme qui, était un ancien membre des forces spéciales de Laurent Gbagbo, au point de pouvoir la blesser.
Face à la chambre criminelle, le mari est revenu sur sa rencontre avec sa femme, un ancien membre des forces spéciales de l’ancien Président ivoirien, Laurent Gbagbo. Ils se sont connus sur Internet en 2001. Après quelque temps de relation, ils se sont mariés. De cette union est né un garçon. Allant dans la veine de se décharger, il commence en ces termes : « Ce ne sont pas mes paroles dans le procès-verbal »
Selon lui, sa femme Joëlle Kouagnou, qui était plus forte que lui, l'a attaqué avec un couteau, cette nuit. « Ma femme jouait avec les enfants. Je rangeai les courses. Et tout à coup, j’ai entendu ma femme prononcer le nom d’un de ses anciens amants, Folani. J’ai pris le couteau qui était posé sur la table. D’un ton taquin, j’ai dit à ma femme que si elle prononce encore le nom de Folani, j’allais le retrouver aux USA pour lui couper les parties intimes. Et subitement, ma femme s’est jetée sur moi et a pris le couteau de ma main », a expliqué ce militaire de formation.
Il continue pour attester que lui et sa femme sont tombés sur des meubles deux fois avant d’atterrir sur terre. Sa conjointe qui tenait toujours le couteau est tombée allongée sur le dos et lui, il s’est retrouvé sur cette dernière, sur le dos. Voulant coute que coute abréger sa vie, il note que, sa femme a tenté de le poignarder sur le ventre.
C’est alors, affirme-t-il, qu’il a entendu un enfant dire : « Non maman ne fait pas ça à papa ». Et puis, il perçoit des coups de marteau. Il se relève et voit Noah qui frappait sa mère, sur la têt
Ainsi, il explique avoir pris le couteau des mains de sa femme pour le lancer à Noah, pour qu'il s'en débarrasse. Il a ajouté avoir perdu connaissance. A son réveil, 3 heures après, il voit Noah avec le marteau, assis à côté de sa mère.
Celle-ci était couchée dans une mare de sang. Sur le mur, il constate un énorme impact de sang, aussi. Il affirme avoir conduit à l'hôpital sa femme. Parlant des blessures de son épouse, il affirme que cette dernière s'est blessée au niveau du cou, avec le couteau qu'elle tenait.
Dans cette affaire de tentatives d’assassinat et d’association de malfaiteurs, l’accusé a servi trois versions différentes une aux enquêteurs, une au juge d’instruction et une autre hier, au président de la chambre criminelle
En effet, lui et son fils adoptif, Noah avait déclaré qu’ils avaient décidé de tuer la victime car, elle terrorisait toute la famille. Et, la nuit des faits, ils avaient demandé à cette dernière de venir jouer avec eux. Lorsqu'elle est entrée dans le salon, il a tenté de l'égorger et quand Noah a vu que sa mère allait s'échapper, il a pris un marteau pour lui asséner des coups. Cette déclaration est confirmée par Noah qui, a donné 15 coups de marteau à sa maman.
Lors de l’enquête préliminaire, ce collaborateur de Mimran signale que c’est le boss de la CSS qui l’a invité à venir au Sénégal pour son expertise, a donné une autre version des faits. Il a attesté que sa femme les a demandés de mentir aux enquêteurs concernant l’origine de ses blessures. Elle ne voulait pas que son fils aille en prison. Alors, elle a demandé qu’ils disent aux enquêteurs qu’un voleur est entré dans leur demeure et s’est acharné sur elle avec un marteau et un couteau.
A la barre, il déclare que sa femme l’a bien eu. Revenant sur leur relation, le mis en cause déclare que lui et son épouse vivait en harmonie après 2016. Date à laquelle, cette dernière lui a été infidèle. Pourtant, il est dans l’incapacité de dire le pourquoi sa femme s’est jetée sur lui avec un couteau
Les armes du crime, le couteau et le marteau, ont été retrouvées dans la maison par les enquêteurs. Babacar Niassy et Sylvie Sagna entendus comme témoins ont déclaré que la femme terrorisait tout le monde dans la maison. Philippe et ses enfants vivaient le calvaire avec elle. Pire, le mari avait peur de sa femme.
Le couple et leurs enfants habitaient à la cité Alioune Sow de Golf. Joëlle Kouagnou a vécu le martyr et le rapport médical établi semble le confirmer. Sur ce dernier, le médecin fait état de multiples plaies sur la cuire chevelure, des blessures au niveau de la lèvre. Il note aussi que son cou a été sectionné au niveau du trachée.
Devant ces constatations, le procureur général a requis la perpétuité contre le français. Selon lui, l'accusé qui avait peur de sa femme qui était plus forte que lui, a ourdi un plan pour la tuer. Celle-ci a fait la morte pour s'en tirer. Il trouve choquant le fait que M. TREPE a réussi à monter un fils contre sa mère au point que ce dernier agresse sa génitrice avec un marteau. « Son attitude a été odieuse » : note-t-il en terminant son réquisitoire.
Pour les avocats de la défense, la victime est une manipulatrice. Elle a attaqué son mari et s'est blessée toute seule. S'ils avaient décidé de la tuer rien ne les en empêcher car, Noah et son père adoptif Philippe étaient seuls avec elle dans la maison. Ainsi, ils ont demandé au président de la séance à disqualifier les faits de tentatives d’assassinat et d’association de malfaiteurs en coups et blessures volontaires. Pour la peine, ils ont demandé une application bienveillante de la loi.
L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 6 aout.
Selon lui, sa femme Joëlle Kouagnou, qui était plus forte que lui, l'a attaqué avec un couteau, cette nuit. « Ma femme jouait avec les enfants. Je rangeai les courses. Et tout à coup, j’ai entendu ma femme prononcer le nom d’un de ses anciens amants, Folani. J’ai pris le couteau qui était posé sur la table. D’un ton taquin, j’ai dit à ma femme que si elle prononce encore le nom de Folani, j’allais le retrouver aux USA pour lui couper les parties intimes. Et subitement, ma femme s’est jetée sur moi et a pris le couteau de ma main », a expliqué ce militaire de formation.
Il continue pour attester que lui et sa femme sont tombés sur des meubles deux fois avant d’atterrir sur terre. Sa conjointe qui tenait toujours le couteau est tombée allongée sur le dos et lui, il s’est retrouvé sur cette dernière, sur le dos. Voulant coute que coute abréger sa vie, il note que, sa femme a tenté de le poignarder sur le ventre.
C’est alors, affirme-t-il, qu’il a entendu un enfant dire : « Non maman ne fait pas ça à papa ». Et puis, il perçoit des coups de marteau. Il se relève et voit Noah qui frappait sa mère, sur la têt
Ainsi, il explique avoir pris le couteau des mains de sa femme pour le lancer à Noah, pour qu'il s'en débarrasse. Il a ajouté avoir perdu connaissance. A son réveil, 3 heures après, il voit Noah avec le marteau, assis à côté de sa mère.
Celle-ci était couchée dans une mare de sang. Sur le mur, il constate un énorme impact de sang, aussi. Il affirme avoir conduit à l'hôpital sa femme. Parlant des blessures de son épouse, il affirme que cette dernière s'est blessée au niveau du cou, avec le couteau qu'elle tenait.
Dans cette affaire de tentatives d’assassinat et d’association de malfaiteurs, l’accusé a servi trois versions différentes une aux enquêteurs, une au juge d’instruction et une autre hier, au président de la chambre criminelle
En effet, lui et son fils adoptif, Noah avait déclaré qu’ils avaient décidé de tuer la victime car, elle terrorisait toute la famille. Et, la nuit des faits, ils avaient demandé à cette dernière de venir jouer avec eux. Lorsqu'elle est entrée dans le salon, il a tenté de l'égorger et quand Noah a vu que sa mère allait s'échapper, il a pris un marteau pour lui asséner des coups. Cette déclaration est confirmée par Noah qui, a donné 15 coups de marteau à sa maman.
Lors de l’enquête préliminaire, ce collaborateur de Mimran signale que c’est le boss de la CSS qui l’a invité à venir au Sénégal pour son expertise, a donné une autre version des faits. Il a attesté que sa femme les a demandés de mentir aux enquêteurs concernant l’origine de ses blessures. Elle ne voulait pas que son fils aille en prison. Alors, elle a demandé qu’ils disent aux enquêteurs qu’un voleur est entré dans leur demeure et s’est acharné sur elle avec un marteau et un couteau.
A la barre, il déclare que sa femme l’a bien eu. Revenant sur leur relation, le mis en cause déclare que lui et son épouse vivait en harmonie après 2016. Date à laquelle, cette dernière lui a été infidèle. Pourtant, il est dans l’incapacité de dire le pourquoi sa femme s’est jetée sur lui avec un couteau
Les armes du crime, le couteau et le marteau, ont été retrouvées dans la maison par les enquêteurs. Babacar Niassy et Sylvie Sagna entendus comme témoins ont déclaré que la femme terrorisait tout le monde dans la maison. Philippe et ses enfants vivaient le calvaire avec elle. Pire, le mari avait peur de sa femme.
Le couple et leurs enfants habitaient à la cité Alioune Sow de Golf. Joëlle Kouagnou a vécu le martyr et le rapport médical établi semble le confirmer. Sur ce dernier, le médecin fait état de multiples plaies sur la cuire chevelure, des blessures au niveau de la lèvre. Il note aussi que son cou a été sectionné au niveau du trachée.
Devant ces constatations, le procureur général a requis la perpétuité contre le français. Selon lui, l'accusé qui avait peur de sa femme qui était plus forte que lui, a ourdi un plan pour la tuer. Celle-ci a fait la morte pour s'en tirer. Il trouve choquant le fait que M. TREPE a réussi à monter un fils contre sa mère au point que ce dernier agresse sa génitrice avec un marteau. « Son attitude a été odieuse » : note-t-il en terminant son réquisitoire.
Pour les avocats de la défense, la victime est une manipulatrice. Elle a attaqué son mari et s'est blessée toute seule. S'ils avaient décidé de la tuer rien ne les en empêcher car, Noah et son père adoptif Philippe étaient seuls avec elle dans la maison. Ainsi, ils ont demandé au président de la séance à disqualifier les faits de tentatives d’assassinat et d’association de malfaiteurs en coups et blessures volontaires. Pour la peine, ils ont demandé une application bienveillante de la loi.
L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 6 aout.