"Il faut faire des choses qui résonnent" : Mentissa, finaliste de The Voice, sera bientôt à Thiers
Des mots simples, une mélodie entraînante, une voix douce et envoûtante. Voilà ce qui fait le charme de Mentissa, chanteuse belge de 25 ans au succès grandissant. Elle sera vendredi 5 juillet sur la scène de la place Antonin-Chastel.
Vous avez été révélée au public notamment grâce à votre finale de The Voice en 2021. Pourtant, vous ne vouliez pas participer ?
Oui, exactement. Je n’ai pas postulé, c’est une casteuse qui m’a contactée sur mes réseaux. Je n’étais pas sûre, j’avais pas mal de doute. J’avais déjà fait The Voice kids en 2014 et The Voice au Pays Bas en 2019. J’avais peur que ça fasse beaucoup. J’ai dit que je faisais les premiers castings, mais que je n’étais pas sûre de participer. Et puis finalement, je me suis prise au jeu, j’y ai cru, je me suis projetée.
C’est là que vous avez rencontré Vianney qui a été déterminant dans votre carrière. Comment décririez-vous votre relation ?
C’est une relation très amicale, nous avons une forte amitié. Au début, c’était plutôt une relation de mentor-élève, parce que c’est comme ça qu’on s’est connu. Mais petit à petit ça s’est défait et on est devenus des amis. Musicalement on a plein de choses en commun. On a la même vision sur la vie, sur plein de choses, sur notre manière de travailler. C’est chouette d’avoir un ami comme lui, très généreux, très honnête. C’est précieux de connaître quelqu’un d’honnête dans ce métier.
Ce n’est pas trop lourd d’être systématiquement associée à lui ?
Pas du tout. C’est normal que nos histoires soient liées. Au tout début, quand on n’a rien fait, ça peut être une idée qui nous trotte dans la tête. Mais aujourd’hui, un an après mon album, ça ne me dérange pas. C’est là que tout a commencé, j’en suis très fière.
Et Bam a été votre premier tube. D’autres ont suivi depuis comme Mamamia ou Le bruit du silence. Quel est votre secret pour que tous ces titres rencontrent un tel succès ?
Si j’en avais un, je peux vous dire que je l’utiliserais tout le temps (rires). Il faut faire des choses qui nous plaisent, qui résonnent en nous. C’est ça qui marche. Peu importe le sujet, quand on pense vraiment les mots qu’on chante, ça parle au public.
Vous avez confié dans une interview passée que vous aviez des problèmes avec votre image. Comment réussissez-vous à monter sur scène devant des milliers de personnes ?
C’est très dur, je ne vais pas le cacher. C’est très paradoxal. On peut ne pas aimer ce qu’on reflète et on peut adorer être sur scène et partager un truc avec les gens. C’était très compliqué au début de la tournée. Je n’étais pas forcément à l’aise. Et petit à petit, on se déleste, on relativise. On se dit “je suis comme je suis, je ne vais pas me changer, autant accepter et apprendre à s’aimer plutôt que de rentrer dans des standards”. Mais ce n’est pas évident. Je le dis souvent, ce n’est pas parce qu’on est artiste et qu’on est sur scène, que ça veut dire qu’on a forcément confiance en soi.
Vendredi vous serez à Thiers pour La Pamparina. Connaissez-vous cette ville et l’Auvergne ?
Non pas Thiers. Pour l’Auvergne, je connais oui, mais je n’ai pas une très bonne mémoire (rires). Je suis en tournée depuis un an et demi alors c’est difficile. Mais je vais découvrir cela vendredi.
Tout le programme de La Pamparina a retrouver sur le site internet de la Ville de Thiers.
Propos recueillis par Sarah Douvizy