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Июль
2024

23 fermes de Haute-Loire ouvrent leurs portes cet été

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Découvrir la vie d’une exploitation, la saisonnalité des fruits, la permaculture et bien d’autres aspects du métier. C’est ce que propose la Chambre d’agriculture avec la 5e édition de « Mon été à la ferme ». L’événement qui se déroule actuellement et jusqu’au 31 août, ouvre les portes de nombreuses structures à travers le département. L’objectif : faire découvrir le secteur à des gens qui n’ont jamais mis les pieds dans une étable, que ce soit des vacanciers ou des riverains.

Casser les préjugés sur la profession

Cet événement est donc un bon atout pour les agriculteurs désireux de montrer leur métier. C’est ce qui a poussé Sandrine Cottier à rejoindre l’expérience dès la première édition, en présentant sa ferme du Chevrou située à Vorey-sur-Arzon. « C’est un bon moyen de communiquer sur l’agriculture, de casser les a priori que les gens peuvent avoir sur le métier et qui peuvent être faux, comme le traitement de nos animaux. Les dernières années se sont bien passées, avec beaucoup de monde - surtout des touristes. »Ainsi, les visiteurs pourront déambuler dans son exploitation et voir les 140 chèvres et la quarantaine de vaches qui la composent.Parmi les 23 exploitations participantes, dix sont nouvelles. C’est le cas de la pépinière les Hespérides à Saint-Julien-du-Pinet. À sa tête, Séverine Herveon souhaite expliquer les enjeux de son métier au public. « L’idée est de montrer aux visiteurs les essences d’arbres adaptées ou non au territoire en leur faisant découvrir l’exploitation. » En parallèle, l’agricultrice propose des activités à ses visiteurs comme des plantations ou encore un jeu de piste sous la forme d’un arboretum.Ces visites sont « l’opportunité pour les exploitants agricoles de montrer leur ferme sous un autre visage et de permettre à des novices de mieux en comprendre le fonctionnement lors d’échanges riches en découvertes », selon l’équipe de la Chambre d’agriculture. De répondre aussi à toutes les questions que se pose le grand public. Par exemple, raconte une agricultrice qui participe à l’événement, « il m’est déjà arrivé qu’on me demande pourquoi il n’y avait pas d’étiquettes sur les bouteilles que je fabriquais ». Réponse cet été, à la ferme !

 

Guillaume Chorin