Les déchets ont de la valeur

Samedi 22 juin s’est tenue l’inauguration du premier composteur collectif sur la commune de Saint-Privat en présence, entre autres, de Nicole Bardi, présidente de la Communauté de communes Xaintrie Val’Dordogne et de Jean-Basile Sallard, maire de Saint-Privat.

Lorsqu’ils ne sont pas triés, les déchets alimentaires sont incinérés. Or, ils constituent une source importante d’amendements organiques pour les sols et peuvent se substituer à certains engrais chimiques. 10 kg de compost, c’est l’équivalent de 100 kg de fumier.

Que puis-je mettre dans le composteur collectif ?

Des déchets de cuisine : épluchures de légumes ou de fruits (même les agrumes), restes de fruits pourris ou cuits, marc de café et filtres, restes de repas (aliments abîmés, pain rassis), coquilles d’œufs. Des déchets ménagers non alimentaires : serviettes et mouchoirs en papier, essuie-tout, sciure et copeaux.

Quels sont les éléments interdits dans le composteur ? Les déchets issus de produits carnés : viandes, poissons, fromage, os, coquilles d’escargot, d’huîtres, moules… Il faut éviter la tonte fraîche au risque de bloquer l’aération de la matière compostée. Les sacs en plastique et la litière animale, même végétale, sont à proscrire.

Comment éviter le s mauvaises odeurs ?

Pour éviter les mauvaises odeurs, il faut équilibrer les déchets humides et secs. De la même façon que nous cuisinons des lasagnes, on met une couche de déchets alimentaires (épluchures, restes…), puis une couche de déchets secs présents dans le bac voisin nommé « bac structurant ».

Peut-on mettre les plantes du potager dans le composteur ?

Oui, mais seulement en petits morceaux et il faut brasser le compost après chaque apport. En revanche, si les plantes sont porteuses d’une maladie, il vaut mieux éviter.

Au bout de combien de temps, peut-on utiliser le compost produit ?

Généralement, la matière compostée est mûre et peut être utilisée après un an.