ru24.pro
World News in French
Июнь
2024

Assange enfin libre !

0

Les images montrent un petit avion d’affaires au décollage. L'appareil transportant le fondateur du site WikiLeaks Julian Assange s'est envolé de l’île américaine de Saïpan pour l'Australie, a rapporté la chaîne de télévision australienne ABC ce 26 juin. Assange devrait arriver dans la capitale, Canberra, dans la soirée.

Assange a versé des larmes après sa libération dans la salle d'audience, ont rapporté les médias : aujourd'hui, le tribunal des îles Mariannes du Nord a condamné le journaliste à une peine déjà purgée et l'a déclaré libre.

Le dissident était arrivé dans la matinée sur l’île, après avoir été libéré le 24 juin sous caution de la prison de Belmarsh, grâce à un accord de plaider coupable avec la justice américaine. Assange est donc libre après avoir passé cinq ans derrière les barreaux.

«Je ne peux pas arrêter de pleurer de joie»

«Conformément à l'accord de plaider coupable, Assange a interdiction de retourner aux États-Unis sans autorisation», a indiqué le ministère américain de la Justice dans un communiqué

«Je ne peux pas arrêter de pleurer de joie», a déclaré ce 26 juin Stella Assange, son ancienne avocate qu'il a épousée derrière les barreaux en mars 2022.

«La priorité est à présent que Julian retrouve la santé», «il est dans un état terrible depuis cinq ans » et souhaite « être en contact avec la nature», a ajouté la mère de ses deux enfants à l'annonce de sa remise en liberté sur le petit territoire américain des îles Mariannes.

Jennifer Robinson, avocate de Julian Assange, a déclaré que cette libération était survenue «contre toute attente et malgré l’un des gouvernements les plus puissants du monde», donnant de l'espoir aux journalistes dans le monde entier.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese s'est dit «très satisfait» de l'accord, qui a mis fin à une «saga» judiciaire de près de 14 ans.

Assange a acquis une renommée mondiale en tant que fondateur du site WikiLeaks, qui a publié plus de 700 000 documents confidentiels révélant notamment les actions illégales des États-Unis lors des opérations militaires en Afghanistan et en Irak. Parmi ces documents, l’enregistrement vidéo de la mort de civils irakiens, tués depuis un hélicoptère américain à Bagdad en 2007.

En juin 2012, le fondateur de WikiLeaks s'était réfugié à l' ambassade d'Équateur à Londres, craignant d'être extradé vers les États-Unis. Le matin du 11 avril 2019, il a été arrêté à la demande de Washington et a passé cinq ans dans la prison à sécurité maximale de Belmarsh pendant que des audiences se tenaient sur la possibilité de son extradition vers les États-Unis, où il était menacé de 175 ans de prison pour 18 chefs d’accusation.