Haute-Loire : Cécile Gallien souhaite "un sursaut démocratique et humaniste"

Avec son suppléant Lélio Duprat, elle portera les couleurs du parti présidentiel sur la 1re circonscription de Haute-Loire.

« Un appel au cœur et à la raison »

La maire de Vorey-sur-Arzon (depuis 16 ans) a prévu une campagne express, « en allant à la rencontre des industriels, des agriculteurs et des citoyens sur les marchés ». Et à en croire ses paroles, ce sont ces derniers qui l’ont convaincu de se présenter pour la quatrième fois à ces législatives.« Des maires, des entrepreneurs m’ont dit être très inquiets et m’ont confié “s’il n’y a que les extrêmes et Laurent Wauquiez, nous n’irons pas voter”. L’heure est grave. La France est en colère, désemparée, inquiète. Avec Lélio, nous portons un courant qui fait appel au cœur et à la raison, à la République et à l’humanisme ». Listant quelques-uns des sujets du programme d’Ensemble pour la République tels que la justice, le renforcement des forces de l’ordre, le respect des élus, la refonte de l’école républicaine, le droit des femmes et des enfants, l’accès à la santé, des énergies plus propres, la revalorisation des retraites […], Cécile Gallien souhaite « un sursaut démocratique et humaniste » pour ces élections.« Il nous faut une France forte au sein de l’Union européenne. Si nous quittons l’UE, nous quittons l’histoire », prévient-elle.

L’héritage de Jacques Barrot sur la table

Dans son combat pour rejoindre le Palais Bourbon, elle sera épaulée par Lélio Duprat, étudiant en affaires publiques, âgé 22 ans qui n’est pas originaire de Haute-Loire, « mais qui passait ses vacances dans le département ».Plus incisif que la titulaire, celui qui est aussi en charge de la communication au sein du Modem (Mouvement démocrate) n’a pas hésité a tirer à boulets rouges sur le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national en pointant du doigt leurs programmes « ni viables, ni finançables. C’est une escroquerie. Ils promettent et reviennent sur leurs paroles. Jordan Bardella l’a fait récemment au sujet de la réforme des retraites ». Et le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes n’a pas été épargné. « Rappelons qu’il a dit à Éric Zemmour qu’il était chez lui au siège des Républicains. N’oublions pas non plus que Jacques Barrot était démocrate… Nous sommes ses seuls héritiers ».Souhaitant une « politique connectée avec les attentes des Français », Cécile Gallien et Lélio Duprat se présentent comme LA solution contre « les deux blocs extrémistes aux portes du pouvoir. » 

Manuel Cladière