Cette famille a quitté Nantes pour reprendre un camping dans le Cantal : "Un rêve d'enfant"
C’était un « rêve d’enfant », dit-il tout sourire, devant l’accueil. Fabrice Mortier l’a fait. Venus de la région nantaise, lui et sa petite famille ont repris le camping de Saint-Jacques-des-Blats, en 2022.La nature y est luxuriante et les monts du Cantal sont partout autour. Niché au cœur de la vallée de la Cère, l’endroit promet une parenthèse au calme, en pleine nature.En pleine semaine mi-juin, sur la quarantaine d’emplacements au bord de la Cère, une quinzaine est prise. « S’il fait beau, les arrivées non prévues affluent et le séjour se prolonge », constate sa compagne.Ouvert du 15 décembre à la mi-mars, puis de fin avril jusqu’à la mi-octobre, le camping a souffert des aléas météorologiques. « À cette période l’an dernier, le camping était rempli aux deux tiers. Cette année, ça n’a été le cas que le week-end de l’Ascension, où il a fait très beau », analyse Fabrice Mortier.
Juillet aux couleurs du TourLe mois de juin dépendra de la météo, mais le couple accueillera avec efficacité et bienveillance toute forme d’imprévus. « Il ne nous reste que quelques emplacements pour le Tour de France, ce qui va lancer la saison un peu plus tôt que prévu - d’habitude vers le 15 juillet. Nous allons décorer le camping aux couleurs du Tour, disposer des fanions, je vais repeindre mon vieux vélo en jaune pour l’entrée du camping… »
Le carnet se remplit et avec toutes sortes de nationalités. « On va parler toutes les langues, l’allemand, le néerlandais, l’anglais… », rit-il en regardant sa compagne Angélique, qui revient du jardin. « Je travaillais dans le maraîchage bio. Ici, j’ai refait un petit jardin », explique-t-elle. Les légumes sont consommés par les campeurs, en plus des pizzas à emporter qu’elle s’attache à préparer tous les soirs. Ici, même sous la pluie, l’air est doux toute l’année.
Anna Modolo