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Июнь
2024

Maignan et Kanté ont surnagé : les notes des Bleus après leur victoire contre l'Autriche

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Maignan et Kanté ont surnagé : les notes des Bleus après leur victoire contre l'Autriche

Au cœur d’une prestation collective pas forcément très emballante contre l’Autriche (1-0), le gardien de but, par sa solidité, et le milieu de terrain, par son activité, sont nettement sortis du lot chez les Bleus.

Maignan (8). On le savait avant le match, il n’aurait pas 10 arrêts à effectuer. En première mi-temps, il en a donc eu un seul mais il l’a brillamment réalisé en empêchant l’ouverture du score autrichienne avec son plongeon dans les pieds de Baumgartner (36e). Rebelotte en deuxième période, où il donne son corps à la science pour stopper le même Baumgartner (79e). Ajoutez à cela sa domination dans les airs et son extrême sûreté au pied et vous obtenez une performance majuscule du Milanais.

Koundé (5). Pas toujours à l’aise face au pressing adverse, il a quand même donné satisfaction défensivement. On l’a en revanche peu vu aux avant-postes à l’exception d’une frappe un peu molle dans la surface (66e).

Saliba (6). Positionné à gauche dans l’axe, l’habituel droitier n’est pas paru à l’aise sur toutes ses interventions mais il n’a pas commis d’erreur majeure, lui qui vivait son premier match dans un grand tournoi.

 

Mbappé se casse le nez après avoir manqué de flair

 

Upamecano (6). Physiquement, difficile de le bouger, notamment dans le domaine aérien. Plus inégal dans son placement où l’entente avec Saliba n’a pas sauté aux yeux. A failli se faire surprendre dans son dos par Sabitzer (62e).

T. Hernandez (5,5). L’ouverture du score est intervenue à droite, mais si le jeu des Bleus a beaucoup penché à gauche en début de rencontre, c’est en raison de l’activité incessante du Milanais. Dommage qu’il ait gâché les différences créées par ses chevauchées et ses incursions par des mauvais choix dans le dernier geste. Des pertes de balle dangereuses, aussi, dans le final.

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Griezmann (4). Plutôt intéressant par ses déviations en début de match, il a un peu disparu des écrans radar par la suite où ses deux seules actions d’éclat ont été une violente chute sur un panneau publicitaire et un duel où sa cheville se tord dangereusement. Sans conséquence malheureuse. Remplacé par Fofana (90e+1).

Kanté (8). Et dire que certains doutaient de l’état de forme de l’ancien joueur de Chelsea depuis son exil en Arabie saoudite… « NG » leur a donné la meilleure des réponses en se montrant omniprésent aux quatre coins du terrain. Il a ratissé, gratté, récupéré, orienté, pressé, … Un exemple pour ses partenaires du début à la fin de fin de match, à l’image de ce dernier retour défensif décisif (85e).

 

Dembélé perce, percute mais... 

Rabiot (7). Fidèle à son registre, il a eu un gros volume de jeu avec ses projections offensives et ses orientations pertinentes dans l'entrejeu. Un peu petit moins en vue dans la récupération mais rien de bien méchant au regard de la prestation solide de l'ancien Parisien. Camavinga (71e) l’a suppléé.

Dembélé (4). Comme un bon outil, il perce et il percute, provoquant des trous et des fautes chez l’adversaire. Mais l'animation offensive des Bleus tournerait moins au bricolage si le Parisien ne systématisait pas les mauvais choix dans le dernier geste. Averti (56e) puis remplacé par Kolo Muani (71e).

Mbappé (4). Il a fini en sang après son violent coup de tête sur l’épaule de Danso (Giroud l’a suppléé à la 90e+1). La conclusion d’une soirée difficile pour le capitaine des Bleus qui, avant de se casser le nez, a surtout manqué de flair en perdant ses deux face-à-face (9e, 55e). Son match est sauvé par sa passe décisive, qui n’en est pas réellement une puisque pour la tête du pauvre Wöber (1-0, 38e).

M. Thuram (6). Ses généreux replis défensifs ont été la preuve d’un investissement irréprochable. Mais sur le plan offensif, on l’a longtemps senti perdu sur le terrain entre sa position d’ailier gauche et l’axe du terrain quand Mbappé venait empiéter sur ses plates-bandes. Plus intéressant mais maladroit sur la fin.

 

Frédéric Verna