"Le candidat est bien Jorys Bovet" : imbroglio dans la 2e circonscription de l'Allier, où le RN fait face à un candidat "auto-investi"

"Le candidat investi par le RN sur la 2e circonscription est bien Jorys Bovet", veut clarifier le délégué départemental du parti dans l’Allier, dans le cadre des élections législatives anticipées.

Une mise au point opérée par Brice Coquet après l’annonce surprise d’un autre candidat se revendiquant du Rassemblement national aux législatives anticipées, dans le bassin de Montluçon : Nicolas Rousseaux, un inconnu du grand public, se présente avec Marie-Hélène Seguin comme suppléante.

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"Nous ne le connaissions pas, il n’apparaît même pas dans notre fichier d’adhérents. C’est quelqu’un qui s’est auto-investi", poursuit Brice Coquet. "Il se prétend du RN, alors que personne ne le connaît", abonde Jorys Bovet, le député sortant.

"Une démarche personnelle"

Deux candidats pour le prix d’un, il paraît loin le temps où la formation de Marine Le Pen peinait à trouver des noms pour porter ses couleurs. Peut-il s’agir d’une manœuvre politique pour diviser l’électorat RN, dans une circonscription où le parti ne cesse de gagner des voix (37,79 % des suffrages aux européennes, NDLR.)  ? "Je ne vais pas faire d’hypothèse. Je privilégie une démarche personnelle", se contente de répondre Brice Coquet.

Jorys Bovet ne veut pas croire à un risque de confusion dans l’esprit des électeurs. "Je suis connu maintenant, les gens savent. D’ailleurs, beaucoup m’ont alerté de cette candidature." Ce lundi 17 juin, Nicolas Rousseaux restait injoignable.

Julien Pépinot