ru24.pro
World News in French
Май
2024

Champions en robotique, deux adolescents du Cantal en lice à la RoboCup junior à Bordeaux

0

Dans sa petite mallette de voyage, le robot bleu, même s’il est démonté pour le moment, est prêt à relever les difficultés que va lui opposer le parcours de la RoboCup junior, samedi 25 et dimanche 26 mai, à Bordeaux (Gironde). Équipé de capteurs, de chaînes, d’une pince, d’un logiciel, il a été conçu et développé par deux élèves de seconde du lycée Émile-Duclaux d’Aurillac : Emmy Cabely Neral et Noa Boucher. « Derrière, il y a beaucoup d’heures de travail, assure ce dernier. On est dessus depuis sept-huit mois. »

Et ce n’est pas le premier robot qu’ils fabriquent puisqu’ils avaient déjà participé l’an passé à cette compétition de robotique et d’intelligence artificielle, qui a pour objectif de favoriser l’intérêt, la pratique et la connaissance des sciences afférentes : mécatronique, informatique, électronique, mécanique, internet des objets et intelligence artificielle. Les deux adolescents y avaient obtenu le prix du mérite. Mais ça, c’était avant. Cette année, ils ont décidé de « tout changer » dans la programmation et l’équipement de leur automate.

Une place dans le top 5 ?

Au cours du week-end, le robot concourra dans la catégorie Rescue line. « C’est un scénario dans lequel le robot évolue dans un environnement trop dangereux pour un humain, détaille Noa Boucher. Il doit aller au bout d’un parcours d’obstacles avec des pentes, des piliers, des changements de direction… Puis, vers la fin, il arrive dans une zone délimitée dans laquelle il y a des boules. Celles de couleur noire symbolisent des victimes déjà mortes, que la machine ne doit pas chercher à sauver, et d’autres, argentées, que le robot doit prendre et déposer dans un espace défini. »

Après des heures à tester et programmer le robot, Emmy Cabely Neral est confiante : « On est prêts. » Les deux lycéens visent le top 5. Un objectif ambitieux selon Fabien et Alexandra Boucher, les parents de Noa, qui les accompagnent. « Il faut partir optimiste », assure Emmy.

C’est un sacré défi qui se présente devant eux puisque l’inscription est normalement réservée aux équipes de trois participants et plus. « Le président de la RoboCup junior leur a permis de s’inscrire alors qu’ils n’étaient que deux », précise Fabien Boucher.

Samedi matin, Emmy et Noa seront sur le pont dès 8 heures. Au programme : s’installer, monter le robot et calibrer les couleurs. « On part en se disant que tout est prêt, mais il peut toujours y avoir deux ou trois petits imprévus », avertit Noa.