Bibi Club, Arab Strap, A.G. Cook… Voici les 5 albums de la semaine !
Bibi Club Feu de garde (Secret City Records/Modulor)
Au cœur de ce printemps 2024, Bibi Club franchit le cap du deuxième disque avec Feu de garde. On peut y découvrir onze nouvelles chansons, en grande majorité en français. Très imagées, les paroles cultivent un lien étroit avec la nature et les éléments. Toutes deux parcourues de frémissements ardents, La Terre – ode doucement hallucinée à la nature – et Le Feu – brûlante échappée au bout de la nuit – en offrent deux superbes illustrations.
Par Jérôme Provençal
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Arab Strap I’m Totally Fine with It Don’t Give a Fuck Anymore (Rock Action Records/PIAS)
Revitalisé comme jamais, Arab Strap ose le mélange des styles (rock, electro et folk) et aborde intelligemment la question de notre humanité dans un monde hyperconnecté et complotiste, sans jamais sonner comme de vieux réacs sentencieux. Séparé, puis réuni de nouveau, le duo écossais regarde droit devant lui, et on le suit les yeux fermés. Percutant et accrocheur, ce disque s’impose aisément comme l’un des immanquables de ce début d’année.
Par Arnaud Ducome
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A. G. Cook Britpop (New Alias)
Si sur Britpop, la division est temporelle (chaque tiers du disque est respectivement sous-titré Past, Present et Future), le principe se veut cette fois moins rigide. Alternant d’euphoriques pistes trance et IDM, puis des chansons electropop plus écrites en premières parties, avant une dernière section en forme de pot-pourri des précédentes, le disque amène à penser la temporalité comme un circuit fermé sur lui-même.
Par Briac Julliand
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Orville Peck Stampede: Vol. 1 (Atlantic/WEA)
Devenu superstar aux États-Unis, où il vit, le Canado-Sud-Africain revient avec un troisième album scindé en deux actes. Stampede: Vol. 1 s’inscrit dans la lignée de ce qu’il a construit en solo pendant ces cinq dernières années : un timbre aussi puissant que tendre, à la Johnny Cash, une dégaine de lonesome cow-boy ténébreux (il se produit toujours masqué et sous pseudo) et des chansons qui évoquent les grands espaces américains, façon road-movie. Une différence, de taille : cette fois, le musicien a eu envie d’entremêler sa voix à d’autres, masculines et féminines.
Par Noémie Lecoq
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Jordan Rakei The Loop (Decca Records/Universal)
Cette nouvelle approche pourrait effrayer les fans de la première heure, mais qu’ils et elles soient immédiatement rassuré·es : Jordan Rakei reste un orfèvre hors pair lorsqu’il s’agit de polir ce son reconnaissable entre mille, mélange de soul et de R&B donc, mais aussi de jazz et de musique électronique, avec comme étendard majeur cette voix capable, sur Freedom ou Hopes and Dreams, d’aller caresser des aigus soyeux, comme Marvin Gaye en son temps.
Par Alexis Hache
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